Des hiboux et des faucons sur nos sites de captage
- Catégorie
- Nos à-côtés
- Temps de lecture
- 2 min de lecture
Scannez ce QR code pour lire l’article sur votre téléphone.
Cela faisait un moment que nous ne vous avions plus donné de nouvelles des hiboux Grand-Duc et des faucons pèlerins ayant respectivement élu domicile sur nos sites de Gerpinnes et de Dongelberg. Cette année encore, on vous parle carnet rose !
Nos sites de captage sont protégés comme de véritables zones naturelles. Ce sont des habitats propres, sains, à l’écart de toute pollution et de toute activité humaine. Des habitats favorables au développement de la biodiversité et certaines espèces d’oiseaux l’ont bien compris. Depuis plusieurs années, la carrière de Gerpinnes et celle de Dongelberg accueillent des espèces extraordinaires et leur descendance.
Rapide explication sur le baguage
Le baguage consiste à attacher une petite bague en métal autour d’une des pattes d’un oiseau. Cette bague porte un numéro unique permettant d’identifier l’oiseau et son bagueur.
Grâce à celle-ci, les ornithologues peuvent suivre deux grands types d’informations :
- La démographie : naissances, mortalité, nombre de poussins par nid…
- Les déplacements : Si l'oiseau bagué est retrouvé ou recapturé plus tard, les informations de la bague permettent de retracer ses déplacements, sa longévité, ses habitudes migratoires, et d'autres aspects écologiques et comportementaux.
Le baguage contribue ainsi à la conservation des oiseaux en fournissant des données essentielles pour comprendre et protéger leurs populations.
De la bague aux poussins
On commence avec le hibou Grand-Duc d’Europe, le plus grand rapace nocturne du monde. Il est un indicateur important de la santé des écosystèmes, et ses populations font l'objet de suivis attentifs pour assurer leur conservation. On en retrouve à Gerpinnes. Lors du dernier baguage, en mai 2024, la nichée comptait 3 poussins.
Après le plus grand, le plus rapide. Le faucon pèlerin a connu une baisse dramatique de sa population au cours du 20e siècle. En Belgique, il bénéficie de programmes de suivi et de protection qui ont permis à cette espèce de se reproduire avec succès, notamment dans des sites de captage protégés comme Dongelberg. Cette année encore, une nichée de 4 fauconneaux a été baguée : 2 mâles (606g et 630g) et 2 femelles (861g et 897g).
Bandit !
Si nos sites ne sont pas encore menacés par leur présence, les ratons laveurs font déjà des ravages dans d’autres zones de Belgique. Une sérieuse menace suivie de près par l’Institut Royal des Sciences Naturelles.
« Les ratons laveurs affectionnent tous les types de sites. Ils sont capables de creuser, nager, grimper aux arbres, escalader des falaises. C’est une force, certes, mais c’est aussi un véritable danger pour de nombreuses espèces, explique Didier. Nous avons récemment assisté à un drame dans un nid de cigognes noires, une espèce menacée, niché à 20 mètres de haut dans un arbre des Ardennes. La hauteur ne les a pas empêché d’atteindre le nid. »
Leur arrivée prochaine sur nos sites n’est pas impossible et cela devra faire l’objet d’une attention particulière.
Un de nos collègues passe la bague à des hiboux Grand-Duc