Didier, Fayçal et Grégory : trois garçons et deux-roues
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Fin aujourd’hui de la Semaine européenne de la Mobilité. Avec elle, se clôture la série de reportages et de témoignages que nous avons consacrée sur le sujet. Didier, Grégory et Fayçal nous vantent les bienfaits de leur engin à deux roues. Le vélo pour les deux premiers. La trottinette pour le troisième.
Didier : « Quand je double les voitures, je jubile ! »
Chaque jour, Didier prend possession de son véhicule de travail à la station de traitement de Neufvilles avant de rejoindre Gaurain-Ramecroix. « Comme j’habite à Soignies, je ne dois parcourir que 4 kilomètres pour rejoindre Neufvilles. Et le trajet que j’effectue tous les jours à vélo ne me prend en fait qu’un petit quart d’heure. Cette situation m’arrange bien puisque je ne dois pas investir dans un second véhicule. Mon épouse a en effet besoin de notre voiture pour se rendre à son travail. »
S’il est convaincu de son choix, Didier déplore cependant le fait que la voirie n’est pas toujours adaptée à la circulation cycliste. « Mon parcours me fait passer par un tronçon assez délicat le long de la carrière du Hainaut. Il n’y a pas de pistes cyclables à cet endroit et les voitures me dépassent à une dizaine de centimètres seulement. C’est assez stressant ! Mais à part ces quelques centaines de mètres, le trajet reste un plaisir car je suis en contact avec la nature. »
Grégory : « J’affûte ma forme en allant au boulot pied ou à vélo »
Grégory se rend tous les jours à pied ou en vélo sur son lieu de travail. « J’habite à Marcinelle, soit à deux kilomètres et demi seulement du site de Couillet. J’ai choisi cette formule de mobilité douce pour deux raisons : elle m’a permis de revendre mon second véhicule et de transformer mes déplacements domicile-travail en entraînements sportifs. Je fais des compétitions de trail durant les week-ends et ces trajets me sont très utiles pour affûter ma forme. »
Pour joindre l’utile à l’agréable, Grégory se rend au travail en tenue sportive. Il se change à son arrivée. « En règle générale, je fais un long détour pour me rendre au travail afin de pouvoir m’entraîner sur de plus longues distances. Comme je commence à travailler à 7h30 du matin, il m’arrive de partir de chez moi à 6h00 pour courir durant plus d’une heure. Et lorsque je dois reprendre mon fils à l’école au retour, je privilégie la pratique du vélo. Grâce à ces parcours quotidiens, je me sens en pleine forme pour commencer la journée. Et rien que ça, c’est déjà énorme ! Avant d’habiter à Marcinelle, je devais effectuer un trajet de 25 kilomètres entre mon domicile et mon bureau. Je le faisais quelquefois à vélo ou à pied mais ce n’était pas toujours de tout repos. »
En arrivant au travail, j’ai la possibilité de disposer d’un petit local et je peux également prendre une douche au besoin dans les vestiaires
Fayçal « En trottinette, je gagne 20 minutes par trajet ! »
Fayçal a décidé de combiner trottinette électrique et train pour rallier son lieu de travail. « J’ai fait l’acquisition d’une trottinette pour effectuer le parcours entre mon domicile situé à Jambes et la gare de Namur. Plutôt que de prendre le train à Jambes pour rallier successivement les gares de Namur, Liège et Verviers, j’effectue la première étape en moins de 10 minutes en trottinette et j’évite ainsi une correspondance. Cette option me permet de gagner environ vingt minutes sur mon parcours. Pour arriver à 7h30 à Verviers, je dois en effet prendre le train à Jambes à 5h30 et donc quitter mon domicile à 5h15. À la gare de Namur, mon train pour Liège part à 5h50. Avec ma trottinette, je peux quitter mon domicile vingt minutes plus tard. Ce qui est appréciable. »
Lorsqu’il arrive dans le train, Fayçal range ma trottinette pliable sous le siège : « Elle est beaucoup plus légère et facile à transporter qu’un vélo pliable. Mais lorsqu’il fait trop froid ou que le temps est maussade, je la laisse à la maison. Sur sol mouillé ou s’il a gelé, sa conduite peut en effet être très hasardeuse. Comme la trottinette m’appartient, je l’utilise souvent pour circuler dans la ville. Et je dois avouer que c’est bien pratique ! »
Pour rejoindre la gare de Namur, je privilégie les pistes cyclables. Et je mets mon gilet jaune pour être bien visible dans la circulation