Du papier aux pixels : la sauvegarde durable de nos plans

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20231016 ARCHIVES COVER
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Depuis plusieurs années, la cellule Bâtiments du Bureau d’études (BE) s’active à scanner chaque plan, chaque document technique, chaque historique de nos bâtiments. Un travail archéologique et d’orfèvrerie nécessaire pour sauvegarder durablement la « mappemonde » de nos ouvrages.

3.290 lieux. Voici le nombre de bâtiments, recensés par le BE, faisant partie - ou ayant fait partie - du réseau SWDE. Châteaux d’eau, réservoirs, captages… tous sont concernés et rassemblés dans un fichier Excel exhaustif.

Un travail d’orfèvre

Si l’existence d’un tel fichier n’est pas nouvelle, le travail du Bureau d’études permet d’aller encore quelques pas plus loin : la version actuelle propose un tri plus pointu, adaptable à tout type de recherche et utilisable par tout processus. Le classement se fait désormais par commune et par nom du bâtiment.

Y sont entre autres rassemblés, afin de composer une carte d’identité de chaque ouvrage :

  • la capacité du réservoir
  • la localisation
  • la date de construction, de réception provisoire et définitive, ou dernière rénovation
  • l’état actuel du bâtiment : utilisé, vendu, loué, démoli
  • la cote de trop plein, moyenne et radier
  • le numéro du poste technique
  • la note de calculs
  • le rapport d’essai de sol et d’expertise

Nous savons que des plans circulent encore dans différents bâtiments, dont nous n’avons encore aucune trace digitale. L’idée serait de pouvoir les ajouter à cet archivage.

Mohamed
Mohamed, Ingénieur civil architecte

« Tout ce que l’on a dessiné au BE est actuellement centralisé dans les caves de Verviers et en cours de stockage sur notre serveur. Ce qu’il nous manque, ce sont différents documents liés, par exemple, à un rachat ou appartenant à d’autres sociétés. Récemment, nous avons réceptionné 60 caisses en provenant du SPW. Elles contenaient, entre autres, les documents du barrage de la Vesdre à Eupen. À terme, nous aimerions, pourquoi pas, que l’implication d’autres services permettent de générer un document de plus en plus complet. », explique Mohamed. Le travail est encore long. Mais, en août 2023, pas moins de 1.170 lieux étaient pleinement archivés sur notre serveur.

Connaissez-vous la série sur nos anciens bâtiments ?

Le papier n’est pas éternel

S’ils ne sont pas vraiment à l’origine de ce travail pointilleux, deux évènements ont appuyé l’importance de sauver notre historique architectural de manière plus durable.

Lors des inondations de 2021, nous nous sommes rendu compte que nous aurions pu avoir de l’eau dans les caves - une avait légèrement été touchée - et perdre tous nos plans.

Mohamed

A contrario, peu auparavant, une perte informatique a frappé de plein fouet la SWDE. Les archives n’y ont pas échappé. Un solide état des lieux a dû être réalisé avant de reprendre le travail. Certains ouvrages, pour autant qu’ils existent encore, nécessitent aujourd’hui l’utilisation d’un outil de scan virtuel afin de régénérer un plan fiable.

Si le papier n’est pas éternel, le numérique, malgré ses imperfections, reste la valeur sûre pour une sauvegarde pérenne de nos plans et de l’historique de nos ouvrages. C’est aussi un outil offrant une plus grande facilité de recherche et de lecture.

Vous souhaitez parcourir ou compléter ces archives ? N’hésitez pas à prendre contact avec le Bureau d’études afin de connaître la procédure.