Dans les entrailles du beffroi de Mons
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À côté du beffroi de Mons, se dresse une petite butte de pelouse. On imagine difficilement que, sous nos pieds, se cachent deux "monuments" hydriques : les deux réservoirs qui alimentent la Cité du Doudou depuis près de 150 ans. Suite à d’importants travaux de rénovation, les réserves d’eau ont dû être vidées jusqu’à dévoiler un petit trésor architectural. Plongée.
Après avoir emprunté une échelle qui pénètre dans un endroit sombre et humide, on découvre un ouvrage mythique de notre patrimoine. L’endroit a des allures médiévales avec ses voûtes et ses piliers. Dans la pénombre, on retrouve Thomas, surveillant de chantier, et Fabrice, Ingénieur Investissement.
C'est la première fois que je dois m'occuper d'un tel chantier. J'ai déjà dû suivre les travaux d'ouvrages plus anciens, comme un château datant de 1930, mais ici, c'est différent. C'est une véritable trace du passé.
Mis en service en 1871, les réservoirs du beffroi font partie des principales réserves d'eau de Mons. Après des années de loyaux services, ce patrimoine caché a dû faire l'objet de quelques rénovations. Et pour cette opération de "lifting", nos équipes de Production ont alternativement vidé les deux réservoirs en novembre dernier. Un événement qui ne se produit que très rarement. Impressionnant d’imaginer qu’ils abritent en temps normal plus de 3.000 m³.
L’ouvrage est très vétuste, mais encore en bon état. Au fil des années, les installations se sont dégradées. Pour assurer l’approvisionnement en eau, il fallait entreprendre un chantier sur la stabilité du réservoir
Pour les remettre en état, la société sous-traitante a effectué le nettoyage et la désinfection des réservoirs. Il faut d'abord vider l'eau, pulvériser un produit détergeant pour enlever les dépôts calcaires, procéder à un rinçage, une désinfection et un second rinçage avant de les remplir à nouveau.
Une grosse opération de rénovation est également lancée sur les équipements électromécaniques. « La remise en service des deux réservoirs permettra de soulager l’approvisionnement en eau, notamment pour les problèmes rencontrés sur Ghlin » détaille Fabrice. Trois semaines par réservoir auront suffi pour cette opération délicate.
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