Y'a pas que le boulot... 4 min  de lecture

Jean-Guy, chœur de rocker

SWDE nous be Jean Guy halloween au milieu

Les films « Les Choristes », « Sister Act » ou la série « Glee » ont probablement suscité quelques vocations au cœur de chorales. Jadis cantonnés au seul chœur des églises, ces groupes de chant collectif ont progressivement franchi les parvis pour conquérir les feux de la rampe. À la SWDE, notre collègue Jean-Guy est devenu un fan du genre. Nous vous proposons d'écouter le morceau ci-dessous en même temps que vous découvrez sa passion...

Il chante depuis qu’il est tout petit, Jean-Guy, en charge de l’architecture des données au processus Transformation et données et basé à Couillet. « J’ai toujours eu une bonne oreille et ma mère n’hésitait jamais à chanter avec moi. »

Comme ses parents se rendent souvent à la messe, il en profite pour se glisser dans la chorale et pousser la chansonnette. « C’était une chorale spontanée, sans répétition. J’adorais ça ! Et en plus ça m’occupait. Adolescent, j’ai alors suivi quelques cours de solfège et j’ai rejoint une bande de copains qui chantaient pour animer des fêtes, des messes ou des mariages. »

À chacun son style

Lorsqu’il commence à travailler, il y a une bonne vingtaine d’années, Jean-Guy rejoint une chorale namuroise qui se consacre exclusivement à la chanson française. « À l’époque, j’aimais bien l’ambiance du groupe, mais je trouvais que la manière de chanter restait très classique. Le chef de chorale était relativement exigeant et certaines répétitions pouvaient être éprouvantes. »

Après une dizaine d’années de pratique dans cette chorale, Jean-Guy décide se rapproche d’Aequivox, une chorale « rock » basée à Rixensart. C’est le coup de foudre ! Durant 5 ans, son cœur balance entre Laurent Voulzy à Namur et Muse à Rixensart. Il mène alors les deux aventures de front avant d’opter définitivement pour le rock des années septante et plus en 2015.

Aequivox se profile plutôt comme un groupe de rock, avec batterie, guitare, basse et clavier, accompagné d’une trentaine de choristes. On y chante exclusivement en anglais et on n’hésite pas à se balancer et se mettre en scène. J’aime bien ce concept

Jean-Guy
Jean-Guy , Architecte des données

Les zombies du rock

L’ambiance « petits chanteurs à la Croix de bois » des débuts semble loin... Aujourd’hui, Jean-Guy et son groupe animent des événements à la demande. « Si nous sommes souvent sollicités pour animer de petits festivals ou des rassemblements de type « kermesse », nous participons également à des expériences plus exclusives ».

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Parviendrez-vous à trouver où se cache Jean-Guy ? Petit indice, c'est plutôt au milieu.


Nous avons, par exemple, animé une soirée d’Halloween à Pairi Daïza. Nous étions maquillés en zombies et nous avions monté une petite chorégraphie de circonstance

Un véritable sport d’équipe

Pour Jean-Guy, le chant se conçoit en groupe. L’idée étant de faire corps ensemble pour offrir un spectacle qui transporte le public. Et le côté « chanteur superstar face au public en furie » n’est pas sa tasse de thé. « J’aime bien cette idée de sport d’équipe. Dans une chorale, les chanteurs ont chacun des spécificités différentes. Certains chantent haut, d’autres sont plutôt dans les basses … l’ensemble est généralement complémentaire ».

Leur concert à Pairi Daiza

Perso, je n’ai pas une bonne mémoire pour les paroles. Et quand il y a des parties un peu plus phrasées, j’ai tendance à me faire oublier. Je suis en revanche plus fort pour chanter les notes fortes et aigües. Et je sais que le groupe va compter sur moi pour ces passages

« C’est l’équipe qui fait tout et je ne me vois pas chanter dans un ensemble de 4 ou 5 chanteurs. Quant au chant solo, ce n’est même pas la peine d’y penser. En groupe, on est protégé par les autres et le chant est une émotion collective. En solo, c’est une performance. Ce qui génère du trac et du stress… en ce qui me concerne tout cas. »

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Une photo en solo pour celui qui préfère chanter en équipe.


En route pour l’aventure

Pour notre collègue, chaque représentation est une aventure. Par moment, la sauce prend immédiatement et le public répond présent. D’autres fois, il est nécessaire de dépenser une énergie folle pour chauffer la salle. Le moindre détail peut faire la différence : un groupe de jeunes particulièrement enthousiaste et participatif, une chanson qui fait le buzz, etc. « Je me souviens d’une soirée à Jurbise où le public était peu réceptif. Nous multiplions les morceaux sans grand résultat. Puis à un moment, tout a basculé. A deux morceaux de la fin, le public s’est réveillé et nous avons dû prolonger la soirée avec des « bis » à répétition. J’avais juste envie de leur dire : mais pourquoi vous vous réveillez seulement maintenant ? »

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