Les arguments de la SWDE pour séduire les investisseurs
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La SWDE renforce sa crédibilité auprès des investisseurs grâce à un cadre de financement « vert » certifié au plus haut niveau. Elle peut lever des fonds — obligations, billets de trésorerie ou prêts — pour soutenir des projets liés à l’eau durable, aux énergies renouvelables et à la préservation de la biodiversité, tout en démontrant sa solidité et son sérieux.
Nous nous sommes fixés des objectifs ambitieux : -30 % d’émissions à l’horizon 2030 et neutralité carbone en 2050. Pour y parvenir, nous modernisons nos infrastructures, développons les énergies renouvelables et améliorons l’efficacité énergétique. Ces projets demandent d’importants financements : d’où l’intérêt d’un « cadre » dédié qui attire des investisseurs sensibles à l’impact environnemental.
Un financement qui valorise la durabilité
Jusqu’à présent, nous avons pu compter sur différents partenaires, notamment la Banque européenne d’investissement (BEI), surnommée « la banque du climat », qui nous a récemment octroyé un prêt de 250 millions d’euros. Nous venons de franchir une nouvelle étape en publiant notre Green Finance Framework : ce cadre qui – justement – nous permet de mobiliser des emprunts « verts » pour financer ses projets durables.
Concrètement, la SWDE peut désormais lever des fonds (par exemple via des obligations ou des prêts) spécifiquement affectés à des investissements « éligibles » : installations d’énergies renouvelables, bâtiments peu énergivores, véhicules propres, protection de la biodiversité, etc. Notre Green Finance Framework a reçu une notre très élevée de la part de Sustainalytics – une entreprise internationale spécialisée dans l'évaluation de la durabilité des entreprises.
Comment la SWDE lève-t-elle l’argent ?
La formule-clé : « La SWDE peut émettre des instruments de finance verte (obligations, billets de trésorerie, prêts,…) afin de financer la partie de son bilan considérée comme éligible ». Traduction simple : la SWDE peut emprunter de l’argent – par différentes formules (emprunts longs, titres à court terme, prêts directs) – et dire que cet argent servira uniquement à des projets verts.
L’« éligible » désigne les dépenses clairement liées à l’eau durable, l’énergie propre ou la biodiversité.
Qui prête et quelles règles ?
Les investisseurs intéressés sont souvent des institutions (banques publiques, fonds, assureurs) qui cherchent des placements sur le long terme. En échange, nous devons rendre des comptes : un reporting régulier prouve que les fonds ont bien été utilisés pour des projets verts.
Verdir notre financement, c’est aligner notre manière d’investir sur notre mission : assurer l’eau pour tous aujourd’hui et demain.
La mise à jour 2025 et la certification externe témoignent d’un travail collectif entre services (Finance, Environnement, Énergie…) — et d’un engagement concret pour l’avenir.