Les journalistes nous ont-ils à la bonne ?
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Plusieurs parmi nous partagent ce sentiment : l’image de la SWDE véhiculée par les médias est plutôt négative. Fait avéré ou simple impression ? Pour le vérifier, nous avons investigué. Nous avons analysé tous les articles parus sur la SWDE pendant un an. Mais aussi, nous avons posé la question à deux figures de la presse francophone : François de Brigode (JT RTBF) et Demetrio Scagliola (rédacteur en chef des 14 titres de Sud Presse).
Les yeux rivés sur le « poste », la famille Piette d’Andenne suit attentivement son émission TV dominicale favorite : « C'est pas tous les jours dimanche » sur RTL-TVI. Face à Christophe Deborsu, notre porte-parole Benoît Moulin explique les raisons pour lesquelles la situation peut être parfois tendue en période de sécheresse.
Ce genre d’intervention n’étonne plus personne, car la SWDE est devenue, aux yeux de beaucoup, LA référence vers laquelle on se tourne quand les matières liées à l’eau font l’actualité. Télévision, radio, presse écrite... Tous médias confondus, les journalistes n’hésitent jamais à contacter la SWDE pour recueillir notre expertise
Dans la grande majorité des cas, les échos dont nous bénéficions dans la presse et les médias sociaux restent plutôt positifs. Même si, de temps en temps ils relayent la grogne de riverains qui pestent contre des coupures d’eau un peu plus longues que prévu ou un montant de facture a priori exorbitant !
D’où vient ce sentiment positif observé chez les médias et sur les réseaux sociaux envers la SWDE, alors que la plupart d’entre nous avons l’impression d’être plutôt mal considérés ? Demetrio Scagliola, le rédacteur en chef du groupe Sud Presse et François De Brigode, présentateur-vedette du JT à la RTBF nous livrent leur analyse.
Contrairement à ce que pensent plusieurs de nos collègues, la SWDE semble plutôt avoir bonne presse...
Demetrio Scagliola : Globalement, oui. Pour les médias, il est certain que la SWDE poursuit une mission importante : elle produit et distribue de l’eau potable de qualité à ses clients. Nous constatons que cette distribution se fait de manière raisonnée, que ce soit au niveau du respect des ressources disponibles que de la facture envoyée aux clients. Le juste prix de l’eau est un point sur lequel nos lecteurs sont en effet très attentifs.
François De Brigode : Mon ressenti de journaliste vis-à-vis de la SWDE est plutôt très positif. Lorsque des reportages sur l’eau sont diffusés dans le journal TV, elle est souvent en première ligne.
Quels conseils pouvez-vous nous donner pour rapprocher plus encore la SWDE de ce qu’on appelle “le grand public” ?
FDB : En termes de communication, nous sommes conscients que le grand public a tendance à ne réagir que quand survient une difficulté ou un problème. Et dans ce cas, la communication est invariablement toujours trop lente. Un peu comme lorsqu’on tombe en panne le long de l’autoroute, on voudrait que la dépanneuse soit là dans les 5 minutes.
Grâce au développement de solutions digitales – et notamment le recours aux réseaux sociaux – la SWDE a maintenant l’occasion technologique d’apporter des réponses aux demandes du grand public. Le dialogue pourrait être dès lors beaucoup plus interactif. Compte tenu de la mentalité dont fait preuve la SWDE, je suis persuadé qu’elle va suivre le mouvement et trouver des solutions. Ça ne fait aucun doute !
DS : J’estime que la SWDE est une organisation discrète mais efficace. Si elle est active sur tout le territoire wallon, elle ne donne de ses nouvelles que quand c’est important. Elle n’en fait pas trop. Elle s’attache surtout à communiquer sur des questions pragmatiques comme la distribution, la potabilité, le prix … Et à mon sens, il serait utile de mettre d’autres aspects relatifs à l’eau plus en avant !
Nos lecteurs - qui sont pour la plupart aussi clients de la SWDE - souhaitent surtout recevoir de l’information sur les chantiers et les coupures d’eau à venir. Ils aimeraient bénéficier d’une plus grande interactivité et d’une communication plus rapide avec la SWDE.
Via les outils de communication digitale, la SWDE pourrait aussi proposer des outils basés sur la géolocalisation. Malgré les règles RGPD (règlement sur la protection des données), les clients bénéficieraient ainsi d’une véritable communication interactive de proximité, via des applications ou d’autres solutions innovantes.
Qu’en pensent les journalistes attachés à vos rédactions ?
FDB : À mon sens, la SWDE est assez présente dans les médias. Je constate qu’elle l’est quand elle doit l’être. Car les médias ne doivent pas être considérés comme des agents de propagande pour les institutions. Lorsque nos journalistes envisagent de faire une enquête ou ont besoin d’une réponse à une question, ils savent qu’ils peuvent compter sur la SWDE. Et s’ils ne l’obtiennent pas, ils insisteront … (rire). En règle générale, nos interlocuteurs à la SWDE sont valables et font bien leur job.
DS : Il y a un aspect que le grand public ne perçoit pas mais que nos journalistes apprécient. C’est cette capacité qu’a la SWDE de prévenir et de préparer l’avenir. On sait également qu’elle est très attentive aux évolutions technologiques et aux nouvelles attentes de la clientèle… que ce soit au niveau de la dimension écologique ou des changements climatiques.
Par rapport à la mission qu’elle s’assigne – la distribution d’une eau de qualité – la SWDE pourrait être plus présente sur la scène médiatique régionale. Nous sommes toujours demandeurs d’informations très locales, sur les différents aspects qui impactent directement nos lecteurs.