Un mois de janvier entre perturbations et chantiers…

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SWDE 20210108 Eupen 144
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Sans doute accentué par les variations de températures connues durant ce mois, plusieurs incidents sur notre réseau ont été relevés par différents médias. Tous comme l’un ou l’autre chantier de renouvellement de conduite ou l’augmentation du tarif de l’eau…

Le mois de janvier a été marqué par plusieurs perturbations de l’alimentation en eau, à plusieurs endroits en Wallonie.

C’est notamment le cas du côté de Verviers où une rupture de canalisation a causé une perturbation importante dans la rue Hodimont à Verviers, nécessitant une fermeture temporaire de la rue, comme le relate l’Avenir ou La Meuse. Nos collègues sont rapidement intervenus pour réparer la fuite et rétablir l’approvisionnement en eau. Idem du côté de Malmedy, rue Derrière l’Eau (ça ne s’invente pas !)où l’eau a été brièvement coupée le temps de la réparation, comme l’annonçait le bourgmestre relayé par La Meuse.

A l’opposé, à Anderlues (entre Charleroi et La Louvière), c’est une panne dans une station de pompage à Lobbes qui a causé des perturbations dans la distribution de l'eau à Anderlues. Le problème a été résolu en quelques heures, selon l’article de la Nouvelle Gazette.

Autre situation à Floriffoux, dans le namurois, où des habitants se sont retrouvés sans eau. La raison : un problème de qualité de l’eau que nous achetons à Vivaqua. Heureusement, la situation a pu être rétablie grâce à des manœuvres de vannes. Une situation qui, comme l’explique l’Avenir, a suscité des inquiétudes chez les riverains.

En cette fin de mois, c’est à La Louvière que La Nouvelle Gazette évoquait un effondrement de voirie à la suite d’une fuite d’eau. Par chance, aucune voiture ne circulait à ce moment précis, mais cela aurait pu être plus dramatique. Nos équipes de Seneffe sont intervenus rapidement pour remplacer les canalisations et recouvrir tant bien que mal l’énorme crevasse par du sable en attendant des réparations ultérieures.

Des chantiers de renouvellement annoncés à Héron ou Mons …

A côté des perturbations, plusieurs chantiers ont été annoncé. L’Avenir aborde le remplacement de conduites à Héron (Province de Liège) obligeant à fermer une chaussée durant 5 mois à partir de début janvier et à dévier les automobilistes.

Ce chantier est crucial pour maintenir une alimentation en eau fiable pour les communes voisines.

Extrait de l’Avenir

Un autre chantier de renouvellement de conduite est cité par La Province. Avenue Gouverneur Cornez, à Mons, cela vous évoque quelque chose ? C’est normal, c’est là que se trouvent nos équipes techniques montoises 😊. Parmi les conséquences, une partie de la route sera inaccessible durant tout le mois de février.

La Dernière Heure évoque également une enquête publique sur les captages d’eau à Soignies.

Le prix de l’eau adapté pour assurer le financement de nos travaux et investissements

Lorsqu’il y a une modification dans le tarif de l’eau, tous les médias en font écho. Ils expliquent que le Gouvernement wallon a approuvé la hausse, notamment celle de la SWDE. En 2025, la facture annuelle d’un ménage augmentera de 46,8 euros en raison d’une hausse du CVD (coût de distribution de l'eau) et du CVA (coût des eaux usées). Comme indiqué dans l’article du Soir, cette augmentation vise à rattraper le retard des années précédentes, en tenant compte des coûts croissants des infrastructures, comme nos chantiers du Schéma régional des ressources en eau. Le ministre de l'Environnement, Yves Coppieters, justifie cette hausse par la nécessité d'un financement pour moderniser les réseaux, assurer la qualité de l’eau, et investir dans les infrastructures.

Si on avait indexé le CVD en fonction de l’évolution du coût de la vie durant les dix dernières années, le Wallon paierait 496 euros par an et non 450,22.

Extrait du Soir

Rappelons qu’avec cette augmentation, nous sommes encore et toujours à moins de 1 cent pour boire un litre d’eau du robinet.

Le Soir évoque avec pédagogie, dans un autre article, la disparité du prix de l’eau selon les distributeurs. En résumé, deux des facteurs qui influencent le prix sont :

  • La densité du réseau : Plus le nombre de consommateurs par kilomètre de réseau est élevé, plus on peut distribuer l’eau de façon efficace et plus les opérations sont rentables.
  • La consommation : les recettes d’un distributeur d’eau sont essentiellement dépendantes du volume d’eau vendu. Plus la consommation est importante, plus les finances du distributeur se portent bien. La consommation moyenne à la SWDE est de 70,5 m³ contre 115 m³ pour InBW dans le Brabant wallon.

La consommation d’eau augmente en fonction du niveau socio-économique. Les gens plus aisés ont souvent des jardins qu’il faut arroser, ils sont moins regardants sur leur consommation d’eau.

Cédric Prevedello, Conseiller scientifique chez Aquawal cité dans l’article du Soir

A côté de ces deux-là, il faut tenir compte de la vétusté du réseau et de ses extensions ou encore du taux de créances irrécouvrables. Autant d’éléments qui peuvent impacter positivement ou négativement notre tarif de l’eau.