Quand les médias illustrent parfaitement notre raison d’être…

Petit tour d’horizon de ce qu’on dit de nous les médias en ce mois de février.

Depuis trois mois, les habitants d’Oleye et Bettincourt (Waremme) subissent des baisses de pression ou coupures d’eau à répétition en raison d’une fuite sous l’E40. Le chantier de réparation, que nos équipes ont dû retarder suite aux conditions hivernales, devrait se terminer début mars.

Un des riverains concernés raconte à La Meuse à quel point il attend ce retour à la normale. C’est toujours lorsqu’on en est (partiellement) privé qu’on se rend compte à quel point ce geste anodin qu’est d’ouvrir le robinet est en fait un privilège essentiel.

Depuis des années, les habitants de Hamois, en particulier ceux de Schaltin, subissent un débit d’eau potable insuffisant, aggravé par l’urbanisation croissante. L’Avenir explique que, via nos chantiers de l’autoroute de l’eau, nous allons bientôt doubler les conduites et créer de nouvelles connexions pour renforcer l’alimentation en eau. L’objectif étant d’anticiper les futurs besoins et d’éviter les pénuries qui avaient nécessité l’acheminement d’eau par camions-citernes en 2019.

Les baisses de température que nous avons eues durant le mois de février ont entraîné plusieurs ruptures de canalisations en province de Luxembourg. La SWDE alimente la moitié des communes touchées, tandis que l’autre moitié assure sa propre gestion avec des interconnexions à notre réseau pour éviter toute pénurie.

Pourquoi le Centre-Ardenne est-il particulièrement touché, se demande SudInfo ? La réponse apportée par Idelux Eau est simple : l’eau acide de cette région fragilise particulièrement les conduites métalliques face aux aléas de la météo.

Idelux Eau indique également que si certains réseaux sont bien entretenus, ce n’est pas forcément le cas pour toutes les communes qui gèrent leur eau. Avec le risque que les problèmes augmentent avec le temps.

La DH signale une importante fuite d’eau qui a entraîné l’affaissement du tunnel piétonnier sous les voies ferrées à Callenelle. Pour garantir la sécurité des riverains et des travailleurs, nos équipes sont intervenues pour remplacer les conduites. Infrabel a limité la vitesse des trains à 100 km/h au lieu de 150 km/h le temps des travaux.

Notre chantier qui, au départ des stations d’Eupen et Stembert doit alimenter à terme jusqu’à Wellin a été stoppé durant quelques jours à Couthuin, un des villages de la commune de Héron non loin de Huy. Une info évoquée tant par L’Avenir que par La Meuse

Une décision du bourgmestre, préoccupé par l’impact du charroi sur les voiries et les habitations du village. Normalement, les camions de chantiers devaient passer par un autre endroit pour accéder au chantier, mais les fortes pluies de ces derniers mois ont contraint nos équipes à revoir leurs plans…

Après négociations, une solution a été trouvée et il a été convenu que nous prendrions en charge la réfection des rues concernées après les travaux.

Nous l’avions déjà évoqué le mois passé et La Province revient sur cette information ce mois-ci, nous menons un vaste chantier à Mons pour moderniser le réseau de distribution d’eau, avec plus de 10 millions d’euros d’investissements. Les nouvelles conduites en fonte ductile offriront une meilleure résistance et une durée de vie d’au moins 60 ans.

Face à la pollution des eaux par les PFAS, le gouvernement wallon a renforcé la réglementation, imposant une norme de 100 ng/l pour 20 PFAS et une valeur cible de 4 ng/l pour les quatre PFAS les plus fréquents d’ici 2028. Si 95 % des zones de distribution en Wallonie respectent déjà ces seuils, certaines nécessitent encore des traitements spécifiques. C’est pourquoi nous allons continuer à mettre en place des unités de filtration comme le relate SudInfo pour Ronquières ou Ecaussinnes.

Dans un entretien accordé au journal Le Soir, Eric Van Sevenant, en tant que président du Comité de direction de la SWDE et de la SPGE, souligne l’impact financier de ces adaptations et plaide pour la création d’un fonds sectoriel financé par les pollueurs. L’occasion de rappeler que les distributeurs doivent sans cesse moderniser leurs infrastructures, ce qui représente des coûts considérables.

La proposition émise par la SWDE s’inspire du principe de responsabilité élargie des producteurs introduit dans la directive européenne sur les eaux usées, qui oblige certaines industries à financer une partie des infrastructures de traitement. L’objectif est d’étendre ce mécanisme au secteur de l’eau potable afin que les industriels à l’origine de la pollution contribuent aux investissements nécessaires pour garantir une eau propre aux citoyens.