Quand nos équipes de terrain partagent leurs connaissances pour garantir la qualité d’eau

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Chaque jour, nos collègues de terrain – TIP, fontainiers, et techniciens chimie-process - s’occupent de nos ouvrages et de nos installations. Comme ils les connaissent mieux que personne, ce bagage s’avère être une vraie mine d’or pour « l’équipe PGSSE » basée au laboratoire. Celle-ci s'occupe en effet d'un travail de titan : catégoriser nos ouvrages et leur environnement pour identifier plus précisément les risques qui peuvent altérer la qualité de l’eau à chaque étape de son exploitation. Autour d’un atelier, les TIP, fontainiers et techniciens chimie-process ont pu partager leurs savoir et savoir-faire.

À la SWDE, notre mission est noble : fournir de l’eau en qualité, en quantité et à un prix maîtrisé. Or, certains événements peuvent altérer la qualité d’eau : des captages inondés, une installation de chloration défaillante ou encore une pollution accidentelle.

Pour prévenir ces risques et assurer une eau potable en chaque point de notre réseau de distribution, il existe un outil : le Plan de Gestion de Sécurité Sanitaire de l’Eau (PGSSE; anciennement appelé WSP pour « Water Safety Plan », sa désignation en anglais). Comme l’Europe vient de rendre les PGSSE obligatoires, la SWDE a environ 6 ans pour les déployer sur l’ensemble de son réseau.

Mieux gérer les risques sur la qualité de l’eau que nous fournissons 

Concrètement, le PGSSE vise à identifier les dangers auxquels l’approvisionnement en eau est exposé, le niveau de risque associé et surtout comment chaque danger peut être maîtrisé.

Pascale
Pascale, Responsable de la cellule PGSSE

Pour mettre en place un PGSSE, il faut identifier sur l’ensemble du réseau les possibles évènements dangereux (comme l’inondation d’un captage) et les dangers pour la santé humaine qui y sont associés (par exemple, une contamination bactériologique). C’est pourquoi la cellule PGSSE du Labo - composée de Sophie, Olivier, Laurence, Frédéric et Valentin – souhaitent caractériser la vulnérabilité de chacun de nos ouvrages vis-à-vis de l’ensemble de ces évènements dangereux. Et pour les alimenter, l’aide de nos équipes de terrain est plus que précieuse...

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Récolter des données grâce à la connaissance du terrain de nos équipes

Pour collecter des informations sur nos ouvrages et installations et comme "Nos données sont une autre ressource", l’équipe PGSSE exploite la richesse d'informations disponibles dans nos bases de données. Mais comme rien ne vaut les connaissances de notre personnel qui prennent soin de nos installations et de nos ouvrages, les collègues de terrain ont aussi été sollicités pour partager des éléments essentiels pour le PGSSE : l'historique d'un ouvrage, la fréquence à laquelle certaines installations tombent en panne, ...

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Pour commencer en mode “pilote”, ce sont d’abord les équipes de Charleroi et de Stembert qui ont participé à un atelier d'échangess. “L’idée était d’avoir le retour d’expérience d’une zone plus urbaine et d’une autre plus rurale pour balayer le plus de spécificités !” explique Sophie, analyste chimiste de l'équipe projet. Pendant 3 demi-journées, les personnes rencontrées ont donc pu croiser leurs retours d’expérience :

C'était un atelier dynamique et ludique pendant lequel nous avons pu répondre sur le fonctionnement des installations, des incidents auxquels nous avons dû faire face, des anecdotes,…

Cédric, TIP et participant à l'atelier

Coconstruire d’un plan d’action pour éviter les risques

Prochaine étape : présenter les résultats aux participants et coconstruire un plan d’action en vue de diminuer voire de supprimer les risques résiduels qui ont été identifiés pendant les ateliers. Il s’agira ensuite de mettre en place toutes ces mesures avec un seul objectif : “De l’eau pour tous aujourd’hui et demain !”

Télégestion : les hommes de la situation de nos stations