Mieux gérer les risques sur la qualité de l’eau que nous fournissons
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Pollutions accidentelles, défaillance d’une station, épisode de turbidité, … autant d’événements qui peuvent détériorer la qualité de l’eau que nous fournissions et engendrer une situation de crise. Peut-on anticiper ou éviter ces risques ? Oui, et nos collègues du laboratoire y travaillent... D’ailleurs, ils auront besoin de l’aide de nos équipes de terrain.
Souvenez-vous au mois de juin dernier : après quelques jours de canicule, de violents orages frappent la Belgique. Cette météo n’est pas sans conséquences... Les importantes précipitations ont provoqué une turbidité au puits du captage de Jandrain qui alimente le château d'eau de Hannut centre. La qualité de l’eau est compromise.
Plus tard, les résultats d’analyses des échantillons confirment la non-conformité : en raison d’un problème bactériologique, la SWDE doit déclarer l’eau non-potable.
Une Cellule de crise se met en place et tout le monde est sur le pont : la Production, la Distribution, le Laboratoire, la Logistique… Un travail d’équipe qui permet de résoudre cette crise rapidement.
Au secours des poissons de nos rivièresUne surveillance à chaque étape
Ce fâcheux événement aurait-il pu être évité ? Comment prévenir les risques ? C’est tout l’intérêt d’un Plan de Gestion de la Sécurité Sanitaire de l’Eau ou PGSSE (Water Safety Plan/WSP en anglais). C’est précisément sur l’élaboration de ce plan que travaillent cinq collègues du laboratoire Sophie L., Valentin P., Olivier S., Frédéric D. et Pascale P.
Et ça tombe bien, car l’Europe vient de rendre les PGSSE obligatoires. La SWDE a environ 6 ans pour les déployer sur l’ensemble de son réseau.
Une fiche d’"identité" pour chacun de nos ouvrages
Pour mettre en place un PGSSE, il faut identifier sur l’ensemble du réseau les possibles évènements dangereux (comme l’inondation d’un captage) et les dangers pour la santé humaine qui y sont associés (par exemple, une contamination bactériologique). Sophie, Olivier, Frédéric et Valentin. se chargent de la création d’une fiche de vulnérabilité pour chacun de nos ouvrages. « On va sur place et on répond à toute une série de questions qui vont caractériser l’ouvrage. Par exemple : l’âge et l’état des installations, la nature de l’eau, si la prise d’eau est en zone inondable… En fonction de la réponse, on peut déjà faire présupposer un éventuel problème et proposer des actions pour l’éviter ! » .
Les veilleuses de la qualité d’eauGrâce à ces différents inventaires, nous serons en mesure de proposer un plan d’actions à chaque étape de la production et distribution d’eau pour prévenir et maîtriser les risques afin d’éviter les crises .
Ils ont besoin de nos équipes de terrain !
Chaque jour, nos TIP et fontainiers travaillent et s’occupent de nos ouvrages. Au cœur de notre métier, ils connaissent nos installations comme personne. Leur savoir et leur savoir-faire est donc précieux pour élaborer un PGSSE.
Autour d’ateliers, l’équipe du Laboratoire souhaite inviter nos collègues de terrain à partager leurs connaissances sur nos ouvrages, leurs spécificités, leurs problèmes et pourquoi pas déjà trouver des solutions immédiates pour régler les dysfonctionnements…