Y'a pas que le boulot... 5 min  de lecture

Toutes ces petites choses du quotidien pour gagner du temps

Swde gagner du temps

Inutile de préciser que le temps d’une journée est compté pour tout le monde. Pourtant, on a l’impression que certains se débrouillent mieux (que nous) pour avoir du temps pour eux. On a donc décidé de partager toute une série de trucs et astuces qui nous permettent de gagner de précieuses minutes au quotidien, histoire d’en avoir un peu plus pour soi et d’avancer sur ce qui nous tient vraiment à cœur.

  • On mesure son temps d’écran

Avant toute chose, on installe l’application qui mesure le temps d’écran sur son téléphone. On passe énormément de temps dessus (mail, messages, Instagram, Facebook, news…) en mode zapping, pour finalement retenir quoi? Sur le moment, ça occupe, mais, à long terme, ça donne peu de satisfaction.

Donc, une chose est sûre : on prend conscience de ce temps d’écran. Pour info, on parle d’une durée moyenne de 4 heures par jour par adulte. Sur une journée de 16 heures, c’est quand même pas mal. À voir donc comment limiter ce temps.

Mesurer son temps d'écran
  • On regroupe les tâches

On évite l’éparpillement, autrement dit, se lancer dans plein de petites actions dans tous les sens en même temps.

On est beaucoup plus efficace si on accomplit plusieurs tâches du même style en une fois. Par exemple, on répond à tous ses mails à un moment précis où on passe tous nos coups de fil au même moment.

Certaines études annoncent +/- 20 minutes pour se concentrer sur une nouvelle tâche. Imaginer le temps que ça prend pour écrire un rapport si on est interrompu toutes les 5 minutes par un collègue, un mail, un coup de fil…

  • On prépare ses menus pour la semaine

Pareil pour les repas : on fait du batch cooking.

L’idée est de prendre 2-3 heures le week-end pour cuisiner les repas de la semaine. Soit on fait les recettes complètes, soit on réalise les préparations.

Ou encore, on peut juste prévoir le menu, histoire de mieux planifier les courses et le temps de préparation.

Et avec cette idée, on évite la question fatidique de ce qu’on mange, qui arrive souvent en fin de journée quand on a déjà fort faim et qu’on n’a pas envie de cuisiner.

Menu pour la semaine
  • On range chaque chose à sa place

Chercher après ses clés, son téléphone, sa carte de banque ou le bout de papier avec le numéro de téléphone du kiné… nous fait perdre un temps précieux. Selon une étude Ipsos, on parle qu’on passe entre 30 minutes et 2h30 chaque mois à chercher un objet perdu (on ne parle même des fois où on cherche ses lunettes qu’on a sur les yeux ou du téléphone, dans la main).

La solution : ranger toujours les choses aux mêmes endroits.

Et si l'emplacement prévu initialement n’est pas pratique (les bonnets sont systématiquement déposés à côté du porte manteau et pas dans la boîte prévue à cet effet), on change le rangement. On veut du pratique et du facile.

  • On fixe des priorités

La veille, on prend quelques minutes pour planifier sa journée, histoire que, dès le lever du jour, on se focalise sur ce qui est important pour nous.

Avec un planning, ce qu’il faut faire, c’est-à-dire l’urgent et/ou l’obligatoire (par exemple, les rendez-vous chez le médecin ou l’achat du cadeau du filleul) a souvent plus de sens pour nous. On est content d’être suivi médicalement ou d’être bien entouré.

Pas de temps pour ses loisirs? Alors, on le fixe en priorité. On a envie de lire quelques pages de son livre, on se lève un peu plus tôt. On apprécie de préparer son petit-déjeuner tranquillement en écoutant de la musique? On prévoit ce temps sur la journée. Pareil pour le sport ou la musique.

Généralement, on vise entre 1, 2 ou 3 choses prioritaires à faire absolument. Si on en a plus, c’est qu’elles ne sont pas toutes prioritaires.

Liste des priorités


  • On sait qu’on sous-estime la durée des tâches

On parle du biais de positivité, cette notion qui fait qu’on sous-estime la durée de la mission (et souvent, aussi le budget alloué). En gros, entre le temps prévu pour une mission et celui, réel, il y a souvent un grand écart. On pense par exemple à l’opéra de Sydney qui a mis 10 ans de plus (et 100 millions de dollars) du projet initial.

Donc, au lieu de râler ou de stresser, on compte réellement le temps que cela va prendre, sans oublier les transports. Comment? On divise la mission en tâches et sous-tâches pour mieux se projeter dans la réalité.

Mieux : on en parle à ses collègues ou à son conjoint pour voir si le timing est réaliste. Oui, c’est compliqué de gérer les enfants, le repas, les devoirs et des coups de fil professionnel en fin de journée.

Et surtout, on n’oublie pas certains moments : le temps du transport, de la file d’attente au magasin ou de la discussion avec le chauffagiste…

  • Et puis… si on sait, on délègue

On a parfois tendance à vouloir tout faire soi-même, alors qu’au final, on n’a pas toutes les compétences. Déléguer ne veut pas dire refiler la patate chaude à son collègue ou à son époux. C’est surtout qu’en fonction de la nature de la tâche et du timing, il faut prendre conscience des choses dans lesquelles on est bon et qu’on apprécie.

Par exemple, changer les pneus de la voiture peut parfois nous prendre pas mal de temps (retrouver les pneus, la clé, le cric…) alors qu’un garagiste peut le faire assez rapidement.

Pareil pour les courses. Si on achète ses courses en ligne, on peut facilement gagner du temps. Et, en plus, ça nous évite de craquer sur certains aliments.

En fin de compte, le temps n’est pas extensible, tout est une histoire de perception. Mais si on peut en dégager un peu plus pour nous et un peu moins à râler, c’est quand même cool.

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