Et si la Transhennuyère tombait en panne ?
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On reprend la route des chantiers, direction Beloeil. C’est aux abords du village d’Ellignies-Sainte-Anne, environ 1300 habitants au compteur, que s’érige un imposant réservoir. D’ici 2026, ce dernier jouera un rôle important dans la sécurisation en eau du Borinage et de la Wallonie picarde.
Ce réservoir s’intègre dans un plan plus large. En effet, il fait partie du programme de l’un des 12 grands projets du Schéma régional des ressources en eau, visant à interconnecter la zone de Mons et ses importants captages à la station de potabilisation de la Transhennuyère à Gaurain-Ramecroix.
Pourquoi c’est important ?
Cette interconnexion entre la zone de Mons et la Transhennuyère permettra :
- d'assurer la continuité de la distribution d'eau même en cas d'incident à la station de Gaurain-Ramecroix,
- d'acheminer des volumes d'eau supplémentaires sur la zone de Mons, si nécessaire.
Si un incident technique survenait à la Transhennuyère, nous pourrions mettre rapidement en place une solution de secours pour assurer l’alimentation en eau en Wallonie Picarde
Zoom sur la situation
Au programme des travaux :
- la pose de 44 kilomètres de conduites
- la construction d'un réservoir et d'une station de pompage à Ghlin, qui fera l’objet d’un autre article
- la construction d'un réservoir de 8.000 m³ et d'un système de pompage (pour faire circuler l'eau dans les deux sens selon les besoins) à Ellignies-Sainte-Anne, soit à mi-chemin entre Mons et Gaurain.
Du côté d’Ellignies-Sainte-Anne, la construction du réservoir avance bon train. Celui-ci sera à moitié enterré afin de mieux s'intégrer dans un paysage situé en bordure d'une zone verte protégée.
Cet investissement majeur illustre l'engagement du secteur de l'eau à sécuriser l'approvisionnement en Wallonie. La SWDE, Vivaqua et IDEA ont rassemblés leurs forces dans la région de Mons pour permettre l'alimentation de la future liaison vers Gaurain-Ramecroix.
Une connexion est également prévue avec la conduite de l'opérateur flamand Farys qui relie la Flandre à une zone de captage de Saint-Ghislain.
Quelques chiffres
- Quantité d’eau stockable : 8000 m³, soit 8 millions de litres répartis en 2 réservoirs de 4000 m³
- Fin estimée du chantier : courant 2026
- Une interconnexion est prévue avec les châteaux d'eau existants des 9 communes traversées par cette liaison. Elle permettra aussi la sécurisation de leur approvisionnement.
- A lui seul, le projet de sécurisation du Borinage et de la Wallonie picarde représente un investissement de 100 millions € !
Quelques photos
