Plus de 1000 hectares à inventorier pour préserver la biodiversité
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Depuis 2022, la SWDE s'est engagée dans un ambitieux projet de préservation de la biodiversité en Wallonie. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du contrat de gestion et de la démarche sectorielle en faveur de l’environnement.
« 6e extinction de masse des espèces ». Un terrifiant constat qui résonne aux quatre coins du monde et qui apparaît de plus en plus comme une réalité en perte totale de contrôle. En Wallonie, ce sont 34% de nos espèces animales et végétales qui sont menacées de disparition. À son échelle, la SWDE tente de préserver ou d’améliorer, puis d’entretenir la riche biodiversité de ses sites. Jusqu’à présent, la réhabilitation de ceux-ci se faisait au cas par cas mais il était nécessaire de passer à une vision plus large pour gagner en efficacité. Tout cela a été structuré dans le projet biodiversité, divisé en 3 grandes phases.
- D’ici mi-2026, inventorier les trésors de la nature que nos terrains rescellent
- D’ici mi-2028, finaliser tous les plans de gestion simples pour structurer l’avenir sur les 30 prochaines années
- Lancer les travaux adéquats au fur et à mesure.
Une carte de la biodiversité
« Pour réaliser cet inventaire de plus de 1000 hectares, nous avons créé une fiche d’observation standardisée des sites visités. Elle va nous permettre de collationner l’ensemble des infos nécessaires telles que : la présence ou non d’un ouvrage sur le terrain, le type d’actions à prévoir mais aussi est-ce un site classé Natura 2000 ? le terrain est-il entretenu ? Quelles actions pourraient y être menées ?… Bref, tout ce qui touche au sens large à la biodiversité sur le site. Et c’est cela qui servira de base pour la rédaction des plans simples de gestion. », commente Cédric.
« Notre souhait à terme, c’est de pouvoir participer à un réseau entre plusieurs sites qui permettrait aux espèces de voyager de l’un à l’autre. Si on prend l’exemple des batraciens, l’idéal serait de construire un réseau de mares plus ou moins proches car on sait qu’ils ne parcourent que de petites distances. », complète Julie.
Main dans la main avec le SPW
« Tous les terrains des organismes d’intérêts publics sont gérés par le SPW. Or, nous avons des sites en activité qui nécessitent des précautions particulières. Il était important de signer une convention qui permet un partage d’avis et d’expérience avant une prise de décision. Le SPW va aussi nous former dans certaines matières. », raconte Cédric.
Si nous sommes tenus de respecter les différentes législations, comme Natura 2000 ou le Code forestier, nous devons aussi et surtout tenir compte de la spécificité de notre métier.
Tout le monde s’y met
« L’idée, c’est que ce projet se réplique à l’ensemble du secteur, producteurs/distributeurs/épurateurs, par le biais notamment du SIG commun, afin de bénéficier de mesures transversales. », explique Cédric. « Ce SIG sera un outil de gestion du patrimoine foncier. Le SIG tel qu’on le connaît concerne surtout le réseau SWDE dans sa globalité. Ici, on parle d’un système qui nous permettra de gérer les parcelles cadastrales des sites. »
Nous espérons que cette démarche sera inspirante pour d’autres pouvoirs publics.