Covid-19 3 min  de lecture

3 questions à Miguel – Les fontainiers : pièces maîtresses de la distribution

Retro Distribution

L’eau est un allié précieux pour combattre le virus. Les équipes des centres d’exploitation ont donc veillé au grain, comme jamais. Avec prudence, mais sans relâcher la pression. Miguel est devenu le nouveau chef d’exploitation de Couillet un mois seulement avant le premier confinement. Une entrée en fonction pour le moins rock’n roll !

Comment avez-vous réussi à prendre vos marques dans ce contexte doublement inédit : un nouveau poste et une crise sans précédent liée à une pandémie ?

Miguel : Je n’ai pas vraiment eu le temps de prendre mes marques. J’arrivais sur un nouveau site, avec de nouvelles fonctions et de nouveaux collègues. J’ai dû m’adapter en urgence. Dès le début du confinement, j’ai été confronté – avec mon équipe d’encadrement – aux nombreuses interrogations de nos hommes sur le terrain. Comme les équipements de sécurité spécifiques manquaient – surtout au début du confinement –, ils étaient sous tension.

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Nous ne disposions pas non plus d’informations fiables sur le virus. Comment pouvions-nous l’attraper ? À quelle distance il fallait se tenir ? Plutôt que de tourner autour du pot, j’ai été franc avec eux en leur avouant que je ne savais pas grand-chose, excepté ce qui se disait aux infos. Cette franchise a finalement payé car ils m’ont fait confiance. En fait, ils redoutaient d’être envoyés sur le terrain sans protection, tandis que les collègues des bureaux avaient une situation plus sécurisante en restant chez eux pour télétravailler. Il y avait un sentiment d’injustice.

Leurs inquiétudes semblaient légitimes ...

M.L. : Nous avons en effet constaté que beaucoup de nos clients n’étaient pas attentifs aux mesures sanitaires. Et dès qu’une de nos camionnettes s’arrêtait dans une rue, les riverains venaient tout naturellement nous demander ce qu’on faisait et si on allait couper l’eau… sans vraiment tenir compte des distances de sécurité. Ni du port du masque d’ailleurs.

Nous avons vite compris qu’il fallait aussi agir sur le psychologique. Après avoir réorganisé le travail des équipes, il a fallu rassurer. Notamment, en rappelant à chacun toutes les règles de sécurité à suivre avec les clients.

Miguel
Miguel , Chef d’exploitation - Couillet

Nous avons également eu parfois du mal à communiquer avec les services en télétravail. Comme certains d'entre eux ne disposaient pas de GSM professionnel, nous avons dû échanger par email ! Alors qu’elles ne demandent que quelques minutes en temps normal, toutes ces interactions ont pris beaucoup plus de temps que d’habitude. D'autres services ont aussi profité d’être en télétravail pour sortir de vieux dossiers des tiroirs et nous solliciter plus que coutume.

Malgré tous les travaux non-urgents postposés, nous avons été débordés car nous avons dû gérer un grand nombre de fuites et d’avaries avec un effectif réduit de moitié, suite à l’alternance imposée entre une semaine de travail et une semaine de dispense !

Comment avez-vous vécu la deuxième vague de confinement ?

M.L. : Contrairement au premier confinement, nous fonctionnons à temps plein. Nous avons abandonné les alternances des équipes. Mais nous vivons cette deuxième vague de manière beaucoup plus sereine car nous en savons plus sur le Covid-19. Par contre, nous avons eu du personnel touché par le virus. Plusieurs ont aussi été mis en quarantaine par mesure de sécurité… alors que personne ne l’avait été au printemps. Dans l’ensemble, nous gérons ! Mais nous savons que le plus dur reste à venir. Car lorsque les mesures de confinement seront levées, nous serons confrontés à une masse de travail considérable... Et là, ce sera un nouveau défi à relever !

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