Envolé le pot de départ
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Après des années de bons et loyaux services, difficile de quitter la société dans les conditions imposées par la crise sanitaire. Patrick Archambeau redoute son départ à la retraite en plein confinement tandis que Dominique Leberger est parti de la SWDE… sur la pointe des pieds.
« Je serai officiellement pensionné le 1er avril… et ce n’est pas un poisson » s’esclaffe Patrick Archambeau, employé au Centre d’exploitation de Couillet, avant de poursuivre tout penaud :
C’est vrai qu’avec 40 ans de carrière au compteur, Patrick connaît un paquet de monde à la société. Notre futur pensionné a travaillé à Mons comme à Charleroi et au sein de différents services (Commercial, Distribution, …). « Avec le confinement, je me retrouve seul chez moi alors que j’étais habitué à voir mes collègues tous les jours ! Même si je suis parfois amené à me rendre sur site, ce n’est pas la même chose… Les bureaux et couloirs sont bien vides »
Ils sont devenus nos nouveaux collègues... en plein confinementLa frustration de ne pas dire au revoir
Ancien préleveur sur la zone de Liège, Dominique Leberger n’a pas fêté son départ comme il l’espérait. Même si les conditions liées à son métier lui ont permis de tourner la page plus en douceur : « En tant que préleveur, j’étais déjà souvent seul sur la route toute la journée. Et au mois de juin, j’ai pu recroiser quelques collègues de bureau au Laboratoire de Fleurus. » Rétrospectivement, Dominique a tout de même un petit pincement au cœur :
En temps normal, je pense qu’on aurait fait un pot de départ. Même s’il y a les mails et le téléphone, j'aurais bien aimé dire au revoir de vive voix
En catimini
Vu les conditions sanitaires, Patrick a tiré un trait sur le pot de départ traditionnel, entouré de ceux avec lesquels il a partagé tant de journées de travail.
Le pot de départ, c’est un peu un rituel. Ici, c’est un peu compliqué. J'ai l’impression de partir par la petite porte.
Même si ce n'est pas l'idéal, la technologie peut aider à clore ce chapitre de la vie. Pour garder le lien avec ses collègues, Dominique a donné son adresse email personnelle avant de faire ses adieux à la SWDE. « Je suis régulièrement en contact avec d’anciens collègues, même pour des renseignements concernant le boulot. Pour moi, c’est normal, on ne peut pas passer à autre chose du jour au lendemain ! »
Quant à Patrick, il a bien pensé à dire au revoir à ses collègues via Teams même si « ce n’est pas la même chose et que rien ne remplace le contact direct ». Alors, malgré tout, Patrick garde le moral et entend bien célébrer sa retraite dès qu’on le pourra !
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