Quand les surveillants de chantier testent leurs formations...
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Quand on sait que certaines de nos installations resteront en place durant près de 100 ans, on mesure toute l’importance du métier de surveillant ! Mais, d’Ouest en Est, leurs compétences et pratiques varient et la tâche s’avère parfois compliquée. Pour faciliter leur travail, un important plan de formations leur est consacré. Certains surveillants ont testé une partie des formations pour s’assurer qu’elles convenaient. Nous avons demandé à trois d’entre eux, Joseph Stassart, Patrick Dagrain et Gaëtan Rassart, ce qu’ils en pensaient.
Cela fait près de 40 ans que Joseph Stassart exerce le métier de surveillant de chantier en Production. Et qu’est-ce qu’il l’aime ce métier : suivre le chantier, encadrer les entrepreneurs, gérer le budget ou encore veiller à la sécurité. Voilà qui permet à Joseph de jongler au quotidien entre le technique, le terrain et l’humain.
Avec ces trois décennies d’expérience, Joseph fait partie de nos
surveillants les plus aguerris. Pour beaucoup, il est considéré comme
une véritable référence. « J’aime rendre service à mes collègues, affirme Joseph. " L’inconvénient pour les surveillants, c’est que nous travaillons tous un peu différemment ».
Appel à l'expertise
Vu l’importance des besoins de nos surveillants, notre société a lancé cette année le projet « Surveillance de marchés de travaux ». Le but ? Uniformiser leurs compétences et leurs méthodes de travail. Et pour qu’elles soient conformes à la réalité de leur métier, quelques surveillants ont pu vérifier leur contenu !
En juin dernier, Joseph a eu la possibilité de participer en primeur à un cours sur la pose de conduites donné par un expert de l’Office International de l’Eau (OIEau). Cet organisme de renom basé en France intervient dans le développement des compétences pour une meilleure gestion de l’eau.
Depuis quelques semaines, les formations ont commencé pour l’ensemble des 70 surveillants. Ce n’est que le début puisqu’ils suivront des cours jusqu’en juin 2021. A l’agenda, des formations primordiales – la sécurité, l’éthique ou l’assertivité – et mais aussi des cours « optionnels » qu’ils peuvent choisir avec leur responsable hiérarchique s’ils les jugent utiles.
Pour certains d’entre eux, comme Gaëtan Rassart (Distribution – Charleroi) ou Patrick Dagrain (Distribution – Mons), c’est plutôt bien parti.
Je suis satisfait pour l’instant. La formation donnée par l’OIEau était très qualitative. Comme mes collègues ont pu échanger avec les formateurs, le cours est parfaitement adapté à la SWDE.
C’est vraiment utile qu’on suive les mêmes formations car on a appris notre métier « sur le tas ». Le projet Surveillance va nous permettre de parler le même langage.
Malgré la crise sanitaire, notre Centre de compétences a mis les bouchées doubles pour que le plan de formation prévu puisse être maintenu. « Ce n’est pas toujours évident de suivre des formations en virtuel" explique Gaëtan Rassart avant de conclure : « mais tout a été mis en œuvre pour qu’on puisse les suivre. On se préoccupe de notre savoir et ça fait du bien ».