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Au cœur de la machine à faire bouillonner les idées

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De soixante-sept, elles sont passées à dix. Aujourd’hui, elles ne sont plus que quatre, soit un savant mix de propositions innovantes qui ont retenu tout l’intérêt du jury de la saison 2 de « Nos idées ont de la valeur ». Après 3 mois en incubation, elles ont encore évolué. Plongée au cœur de la méthode…

Le 17 février dernier, le jury de la saison 2 de « Nos idées ont de la valeur » retenait 5 projets en lesquels il voyait un potentiel de développement, dont deux qui ont finalement fusionné pour n’en former plus qu’un.

« Les membres du jury ont rapproché le projet d’aquathermie porté par une équipe de la SWDE et celui de riothermie proposé par une équipe de la SPGE parce qu’ils présentaient des points communs et un même objectif, explique Gaëlle, chargée de l’accompagnement des projets innovants à la SWDE. Il était logique que ces 2 équipes de 3 participants ne fassent plus qu’une de six. L’opération était d’autant plus intéressante qu’elle créait un trait d’union entre la SPGE et la SWDE ».

Les 10 idées phares de la saison 2

Travail d’équipe à Villers-le-Bouillet

Depuis le début du mois de mars, les quatre projets ont intégré ce qu’on appelle, dans le jargon, un incubateur. Il s’agit d’une structure d’aide similaire à celle qui favorise la création d’entreprises innovantes.

La dizaine de collègues de la SWDE dont les idées ont été sélectionnées se sont retrouvés tous les vendredis à Villers-le-Bouillet pour travailler ensemble au développement de leur projet, aidés en cela par des coachs professionnels rompus aux techniques d’accompagnement de start-ups.

Des coachs professionnels rompus aux techniques d'accompagnement de start-ups ont aidé les porteurs d'idées à développer leur projet ©SKettani
Des coachs professionnels rompus aux techniques d'accompagnement de start-ups ont aidé les porteurs d'idées à développer leur projet ©SKettani

Mêlées à des sessions de formation plus théoriques, les séances de coaching sont conçues pour aider les participants à gérer un projet en équipe, mener de bonnes enquêtes de terrain, mettre en place un plan financier, calculer les coûts et les bénéfices, gérer le changement, etc.

Désirés ? Réalisables ? Rentables ?

La méthodologie d’incubation choisie pour challenger les différentes idées de nos collègues met en avant trois notions fondamentales : la désirabilité, la faisabilité et la rentabilité. Gaëlle nous les explique : « Avant de se lancer dans la concrétisation d’un projet innovant, les porteurs de l’idée doivent savoir si elle répond à un besoin exprimé par un particulier, une entreprise ou des équipes en interne. En d’autres mots : si leur projet est désiré et s’il répond à une attente effective. Dans un deuxième temps, ils doivent vérifier que le projet est réalisable d’un point de vue technique, juridique ou financier. Si la réalisation d’un projet nécessite, par exemple, la modification d’une loi, sa concrétisation devient plus aléatoire.

Il faut enfin s’assurer que le projet est rentable. Cette rentabilité n’est pas forcément financière. Il peut par exemple s’agir du bien-être des collaborateurs ou de l’amélioration d’une procédure opérationnelle

Gaëlle
Gaëlle , Accompagnement Projets Innovation

L’évolution du projet Rob’eau

Basée sur le concept d’une efficacité optimum à moindre coût, cette méthodologie d’incubation s’appuie aussi sur le principe des hypothèses à « craquer ».

À chaque étape, les participants formulent des hypothèses. Si elles se vérifient, le projet continue. Si elles ne se vérifient pas, ils « pivotent » pour trouver d’autres solutions.

« Pour le projet Rob’eau, par exemple, l’une des hypothèses de départ reposait sur l’utilité d’un robot sous-marin pour analyser la qualité de l’eau des réservoirs, illustre Gaëlle. En vérifiant cette hypothèse, l’équipe s’est rendu compte que le chlore limitait considérablement les risques d’intoxication. Le recours à un robot préleveur devenait donc inutile. L’équipe a alors « pivoté » pour se focaliser sur d’autres risques liés à la structure des ouvrages en béton ».

Illustration-Robeau
L'équipe du projet Rob'eau teste un drone sous-marin dans la cuve de notre réservoir de Chôdes

Les 3 mois d’incubation arrivent à leur terme. Ce jeudi 8 juin, les quatre équipes présenteront l’état d’avancement de leurs travaux et leurs conclusions aux comités de direction de la SWDE et de la SPGE. nous.swde.be se fera l’écho des décisions prises pour chacun des projets.

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A lire dans un prochain article : « Rob’eau : un drone sous-marin pour nos réservoirs »

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