Au pays des merveilles de Pauline
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- Y'a pas que le boulot...
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On l’entend sourire quand elle décroche. Et, pour le client, ça fait l'effet d'une baguette magique. Chez elle, même classer ses dossiers revient à écrire une page de conte. Quant à son poste de travail, il fleure bon la poudre de perlimpinpin. Bienvenue dans le quotidien de Pauline, employée Clientèle le jour… et princesse Disney à temps complet.
Au back-office de Loyers, Pauline a le don de colorer de mille nuances les appels qu'elle reçoit des clients. « J'aime quand une personne raccroche en me remerciant avec sincérité. Je me dis que j'ai apporté un peu de clarté dans sa journée ».
Mais quand elle quitte l'univers de la SWDE, son esprit file vers son autre vie : le monde enchanté de Disney. « Dans ma famille, c'est une culture, un héritage, s'enflamme Pauline. Je suis tombée très tôt dans la marmite de l'Oncle Walt. J’ai appris à lire avec Mickey, j’ai compté avec Donald, j’ai découvert les émotions avec Simba ». Chaque soir, une histoire inspirée des classiques. Chaque rentrée, une trousse Cendrillon, un cartable Buzz l’Éclair. Et au cinéma, c’était la sortie familiale obligatoire à chaque nouveau Disney.
Je suis tombée très tôt dans la marmite de l'Oncle Walt. J’ai appris à lire avec Mickey, j’ai compté avec Donald, j’ai découvert les émotions avec Simba

Une touche féérique au bureau
Impossible de s’y tromper : le poste de travail de Pauline au rez-de-chaussée de Loyers est celui d’une ambassadrice officieuse de Mickey. Une petite peluche de Pascal (le caméléon de Raiponce) trône sur l’ordinateur. Un mug Simba fume discrètement à côté du clavier. Même la boîte de mouchoirs n'échappe pas à l'imagerie des princesses Disney !

Ses collègues sourient en passant. Parce que Pauline, c’est la dose de bonne humeur garantie dans les couloirs de Loyers. « Elle détend tout le monde. Même les plus grognons se calment quand elle est là », confie un collègue. Et la magie est contagieuse. Plusieurs membres de l’équipe l'ont récemment accompagnée, le temps d’un week-end, à Disneyland Paris !
Des week-ends enchantés, planifiés au millimètre
Chaque mois, Pauline et son compagnon s’offrent leur rituel amoureux : deux jours à Disneyland Paris. « Nous avons acheté le Pass Gold. Grâce à ce sésame, nous pouvons entrer dans le parc une heure avant tout le monde. C'est la fameuse heure magique qui fait toute la différence ».
Pauline est passée maître dans l'art de planifier ses week-ends à Marne-la-Vallée. Premier jour : zéro attraction. Juste flâner dans les allées, savourer un latte, faire les boutiques, boire un verre au bar Marvel, se glisser dans un sauna. Le soir venu, planification stratégique. Quelles attractions pour le lendemain ? Dans quel ordre et à quelle heure ? Deuxième jour : opération enchantement. Départ 10 minutes avant l’ouverture. Direction l’attraction Nemo, pour éviter la file. Ensuite, cap sur l’attraction favorite de Pauline : la Tour de la Terreur et son ascenseur maudit qui vous fait descendre 13 étages dans un hôtel hollywoodien hanté.

Parfois, la magie réserve aussi des surprises. Comme cette soirée secrète organisée au moment de la sortie du film Deadpool. Il fallait dénicher un bar caché dans le parc. « Une fois que nous l'avons trouvé, nous avons vécu un rêve éveillé : champagne rare, ambiance feutrée, rencontres passionnantes. On se serait crus dans une scène de film de superhéros ».
Même les accrocs deviennent légende
En novembre 2024 : Pauline chute sur des rails enneigés. Résultat : un genou tordu et une belle entorse. « Les pompiers du parc sont arrivés en trois minutes. Ils ont vérifié mes constantes, immobilisé ma jambe. Ils m’ont reconduite à l’hôtel comme si j'étais une princesse blessée. Même ça, c’était magique ».
Son rêve ultime ? La Californie. Un séjour à Anaheim, là où se trouve le véritable royaume de Disney. « Il nous faudra au moins deux semaines pour tout voir, tout vivre, tout visiter. Il y a des boutiques où certaines articles « collector » sont introuvables en Europe. Et puis, les studios Universal ne sont qu’à quelques kilomètres. Ce sera notre grand voyage ». Pauline a déjà les plans, les cartes, les guides, et sans doute un ou deux autocollants prêts à coller dans son futur carnet de bord.
En attendant, Pauline continue de transformer son quotidien — et celui de ses collègues. À ceux qui la côtoient à Loyers, elle rappelle qu'il est encore permis de rêver. Et tous vous le confirmeront : si, un jour, Disney cherchait une ambassadrice pour représenter la magie de la marque dans le monde réel, ils leur suffirait d’appeler le back-office de Loyers. Et demander Pauline...
Si tu peux le rêver, tu peux le faire
