Bilan d’un été chaud et sec
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Nous arrivons au terme d’un été très chaud et très sec. L’occasion de tirer le bilan et d’envisager l’avenir. Avec un constat clair pour cette année 2022 : aucune commune SWDE n’a subi d'interruptions d’eau. Et ça, c’est grâce au travail de toutes les équipes.
Été 2021, les Wallons sont les pieds dans l’eau suite aux terribles inondations qui touchent de nombreuses communes et leurs habitants. Été 2022, tout le monde cherche un coin d’ombre face aux températures élevées et aux nombreuses semaines sans la moindre goutte de pluie.
Une situation visible grâce au satellite de la Nasa. Suite au manque de précipitations depuis le début de l’été, les terres sont sèches et profondément marquées par cet été caniculaire : à gauche, la situation au 17 juin (le sol est encore vert), à droite, la situation du dimanche 7 août (où le jaune prédomine).
Et chez nous ? Malgré ce contexte, nos clients ont eu de l’eau en permanence
Premier constat positif, aucune commune « SWDE » n’a dû subir des interruptions d’eau. Cette année, nous avons transmis dès juillet des recommandations d’utilisation raisonnable de l’eau à 4 communes : Jalhay, Beauraing, Houffalize et Vielsalm. En septembre, 10 autres communes desservies par le barrage de Nisramont ont reçu ces mêmes consignes.
Plusieurs raisons expliquent cette différence entre 2018 et 2022 :
- La recharge hivernale (= les pluies qui rechargent les nappes phréatiques et les barrages) était très mauvaise en 2018. Les pluies qui se sont abattues en 2021 et sur le début de l’année 2022 étaient beaucoup plus conséquentes. Nous avions donc plus de stock pour affronter l’été cette fois-ci.
- Les investissements du schéma directeur, notamment pour Durbuy, montrent leur intérêt face à ces situations de sécheresse
- Nous avons alimenté les ouvrages de certaines communes via des camions citernes. C’est le cas de Beauraing, Houffalize et Vielsalm qui font également partie des zones impactées par plusieurs chantiers « schéma directeur », en cours ou en projet.
Deuxième constat, nos clients ont, une fois de plus, pu compter sur l’implication des équipes de terrain. Car la sécheresse génère une augmentation de travail. Deux exemples parmi d’autres :
- Les mouvements de sols provoquent des bris de conduites, ce qui augmente le nombre de fuites à trouver et à réparer et l’augmentation des manœuvres de vannes pour assurer l’alimentation en eau.
- Un temps d’intervention plus court en cas de panne sur des installations dans des zones fortement impactées par la sécheresse
Quel avenir pour l'eau ?
Quel avenir pour l’eau en Wallonie ? Aura-t-on encore assez d’eau ? Que fait la SWDE face aux évolutions du climat ? Vous vous posez ces questions ? Nous aussi. Réponse dans un prochain article…