Ces collègues qui sauvent des vies
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En plus de leurs responsabilités professionnelles, certains de nos collègues s'investissent pleinement dans des missions de sauvetage et d'assistance. En tant que pompiers volontaires, secouristes ou ambulanciers, ils incarnent des valeurs importantes pour la vie en société telles que le dévouement et l'altruisme. Nous en avons rencontré quelques-uns...
La passion pour l’aide aux autres : c’est le point commun entre chacun des collègues avec lesquels nous avons pu échanger. Que ce soit en combattant les flammes, en administrant les premiers secours ou en transportant des patients, ils trouvent dans ces activités une source inépuisable de motivation et de satisfaction personnelle.
Frédéric, le pompier volontaire
Pour Frédéric, pompier volontaire depuis 30 ans et fontainier depuis autant d’années, la caserne est une histoire de famille. « Mon papa était pompier professionnel. J’ai toujours vécu dans une caserne de pompiers. Être pompier était une évidence pour moi. J’ai même épousé une fille de pompier ! », dit-il en rigolant.
« Ce n’est jamais évident de coordonner la casquette SWDE et celle de pompier. Tu ne sais jamais à quelle heure l’intervention commence et se termine. Et puis, il y a de plus en plus de formations… il faut savoir donner du temps. C’est aussi pour cela qu’on a de plus en plus de mal à trouver des volontaires. Personnellement, je préfère prendre un jour de congé la semaine que je dédie à cette activité et garder le week-end pour être avec ma famille », conclut-il.
Frédéric sensibilise sur l’importance des BILeslie, la secouriste
L’intérêt de Leslie pour le secourisme remonte à l’enfance. « Je prenais le bus pour aller à l’école et nous discutions beaucoup avec le chauffeur. Lui-même était à la Croix-Rouge et je profitais des trajets pour en apprendre plus sur ce qu’il y faisait. J’ai finalement sauté le pas et suivi une formation, puis une autre… », explique-t-elle. « Je suis secouriste et équipier secours à la Croix-Rouge depuis 2008 ».
Toutes ces connaissances m’ont permis de sauver ma grand-mère et mon papa. J’ai pu détecter les premiers symptômes d’AVC et intervenir rapidement.
Toute l’année, notre collègue fait partie de la « compo d’équipe » de la Croix-Rouge sur des courses cyclistes, des trails ou encore des festivals et des grandes festivités locales. « Généralement, je preste le week-end. Notre responsable nous envoie un planning et on choisit ce qui nous intéresse. C’est assez exceptionnel que je m’absente de la SWDE en semaine, à l’exception de l’un ou l’autre gros évènement. Dans ce cas-là, je pose un jour de congé. »
Deux collègues interviennent suite à un accident de voitureDenis, le futur ambulancier
Denis a suivi la formation de secouriste chez Ambulance Présent, à Jumet, avant de rejoindre leurs rangs il y a bientôt 2 ans. « J’essaye de faire au moins 3 évènements / mois mais rien ne m’oblige à être toujours disponible. Nous avons accès à un calendrier sur lequel nous pouvons indiquer nos disponibilités. »
Le décès de ma maman, d’un arrêt cardiaque foudroyant, m’a fait prendre conscience de l’importance des gestes de premiers secours.
« J’ai toujours aimé tout ce qui était pompiers et ambulances. À chaque porte ouverte je pouvais passer la journée dans les casernes. », raconte Denis. « Suite au décès de ma maman et après de longues discussions avec mes proches, j’ai finalement passé le BEPS pour être mieux armé si je devais être à nouveau confronté à un arrêt cardiaque. Lors des festivités de la Madeleine à Jumet, c’est arrivé à une dame âgée dans un café. Je savais ce que je devais faire et comment le faire. Nous avons réussi à la sauver. »
Quelques mois plus tard, par un total hasard, Denis a recroisé cette dame qui, après l’avoir reconnu, s’est empressée de le remercier… « au moins deux millions de fois ! », rigole Denis.
Notre collègue passe actuellement une formation pour être ambulancier 112 et s’intéresse de près aux formations des pompiers volontaires.
Alain, l’ex-pompier volontaire
Alain s’est dirigé un peu par hasard vers l’univers des pompiers. Fraîchement sorti de son service militaire, il était à la recherche de son premier emploi. Une offre de stagiaire à la caserne d’Hannut attire alors son attention. « C’était une offre de stagiaire ONEM. J’y ai fait mon stage pendant quelques mois avant d’être engagé à la SWDE. Mais j’avais tellement bien accroché que j’ai continué sur le côté et l’histoire a duré une quinzaine d’années, jusqu’au début des années 2000. »
Être pompier volontaire ou secouriste vous inculque des valeurs primordiales pour la vie en société. « C’est une école de la vie. À partir du moment où tu as vécu dans ce milieu-là, et si j’ajoute le service militaire, tu ne peux en ressortir qu’avec des valeurs fortes comme l’empathie, l’écoute, la vie en groupe… ».
Il faut être passionné pour faire ce métier car on ne se lève pas un matin en se déclarant pompier volontaire. C’est un métier palpitant, qui vous bouscule tout aussi souvent !
S’il a rendu les clés de son casier, Alain continue d’entretenir sa forme en arpentant les parcours de trails. Les longues distances qu’il parcourt permettent aussi de faire tourner le compteur de la #TeamSWDE.
La #TeamSWDE explose le compteur pour Viva For LifeVous vous impliquez également au service des autres ? Dites-le nous en commentaire. 😊