Dans l’ombre du Schéma directeur : Maurizio, l’atout de contrôle
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Voici le dernier volet de notre série consacrée aux acteurs qui participent, dans les coulisses, à la réussite de ce gigantesque projet qu’est le Schéma directeur. Focus, cette fois, sur Maurizio et son équipe. Un œil rivé sur les budgets, ce sont notamment eux qui décaissent pour payer les factures et permettre aux travaux de se poursuivre…
Dépendante du pôle Finances, la micro équipe que dirige Maurizio se charge de la gestion du programme d’investissement et du traitement des marchés publics des travaux. En clair, leur job consiste à s’assurer que les budgets nécessaires au bon déroulement des projets du programme d’investissement soient correctement exécutés. Parmi ceux-ci figurent les montants alloués au chantiers du Schéma directeur.
Dans ce cadre spécifique, Maurizio compte sur la pertinence des informations que lui communique Mario, le bras droit du manager du Schéma Directeur : « Comme il est chargé de coordonner tous les aspects techniques des projets en cours, Mario me fournit régulièrement les fichiers de surveillance de chantier. Mon équipe et moi-même pouvons ainsi assurer leur suivi d’un point de vue budgétaire et financier ».
Lire – Mario sur tous les frontsRester dans les clous
Les projets liés au Schéma directeur sont ambitieux et complexes. Ils nécessitent l’intervention de nombreux intervenants externes : fournisseurs, entrepreneurs, bureaux d’études, etc. « Certains travaillent avec des conventions, d’autres collaborent via les marchés publics qui sont lancés en fonction des besoins, illustre Maurizio. Et c’est là que ça devient plus complexe parce que les modalités des traitements budgétaires varient en fonction de toutes ces caractéristiques ».
Il n’est pas rare que des chantiers évoluent par rapport à ce qui a été prévu initialement. Le volet financier doit suivre, surtout s’il y a des suppléments. « C’est notamment là que j’interviens, lorsque des suppléments de marchés sont nécessaires. Mon rôle consiste à m’assurer qu’on reste dans les clous. Le service Achats établit une note de suppléments que je dois approuver. Pour que tout roule, je communique régulièrement avec nos ingénieurs Investissements. Je leur transmets toutes les instructions pour qu’ils introduisent les demandes d’achat. Ils doivent alors s’assurer que les commandes réalisées correspondent bien aux budgets qui sont alloués par les rapports d’attribution. Pour que cette machinerie compliquée fonctionne, il faut que tout soit parfaitement coordonné ».
Eviter la rupture de paiement !
Les états d’avancement des travaux transmis par les entrepreneurs en charge des chantiers du Schéma directeur sont scrupuleusement scrutés par le service Achats. « Si aucune anomalie n’est constatée, les états d’avancement nous reviennent. Ils passent alors dans les mains de mon collègue José. Il va contrôler une dernière fois l’état d’avancement d’un point de vue budgétaire, appliquer les révisions de prix et contacter notre service Fournisseurs pour que les factures soient honorées dans les délais. »
Nombreux sont donc les maillons qui interviennent dans le suivi administratif et financier des projets du Schéma directeur. Maurizio croise les doigts pour qu’aucun de ces maillons vienne à lâcher : « Nous aurions alors de gros soucis avec nos fournisseurs qui se retrouveraient en rupture de paiement. En règle générale, ça fonctionne plutôt très bien. Comme les chantiers sont stratégiques et que le Comité de direction accorde beaucoup d’attention à leur bon déroulement, tout le monde y met du sien » !
Par rapport au nombre de projets d’investissements gérés par notre service, il faut bien se rendre compte que le nombre de dossiers liés au Schéma directeur est largement minoritaire. Par contre, l’enveloppe qui lui est consacrée contient des sommes relativement colossales.
100 millions € + 25 millions €
« Notre service ne gère pas les budgets du programme d’investissement de manière distincte, tient à préciser Maurizio. Les 25 millions € alloués annuellement aux projets du Schéma directeur s’ajoutent à la centaine de millions d’euros annuels du programme d’investissements (NDLR - travaux de Production et de Distribution confondus). Et ce n’est qu’au fur et à mesure des besoins, que nous attribuons des budgets dont nous contrôlons l’usage ».
Il n’y a pas un budget pour les chantiers ordinaires d’un côté, et un budget pour les chantiers du Schéma directeur de l’autre
« Nous sommes ainsi très attentifs à ce que l’on ne dépasse pas le budget global prévu pour le Schéma directeur. Ce contrôle est d’ailleurs effectué très méticuleusement par François, mon responsable hiérarchique. Il veille ainsi à ce que la gestion des budgets corresponde à ce qui a été approuvé par le Conseil d’administration et le Comité de direction ».