Finance verte, chantiers, incidents et autres actus de ces derniers mois

Résumé en quelques articles et reportages, de septembre à novembre 2025.

Le Soir fait écho à notre stratégie en matière de finance durable. Comme nous l’avions également évoqué sur nous.swde, notre entreprise s’appuie sur des obligations vertes et des partenariats solides pour financer des projets respectueux de l’environnement. Objectif : réduire l’empreinte écologique tout en garantissant une eau potable sûre et abordable. Une démarche qui illustre parfaitement notre volonté de conjuguer performance et responsabilité.

Toujours dans Le Soir, une mise en lumière notre plan ambitieux pour renforcer la résilience du réseau : le schéma régional des ressources en eau (également évoqué en interne sous le nom « schéma directeur). Plus de 125 chantiers, 473 km de conduites à renouveler et des interconnexions stratégiques : autant d’actions pour anticiper les défis climatiques et garantir la continuité du service. Avec un investissement global de 500 millions d’euros, la SWDE confirme son rôle de pilier pour l’avenir de l’eau en Wallonie.

En lien avec ce schéma régional : un article de L’Avenir revient sur l’avancement des travaux d’interconnexion entre Houffalize et Vielsalm. Nous poursuivons le renforcement du réseau pour sécuriser l’alimentation en eau, notamment pour la brasserie d’Achouffe via l’eau de Nisramont, avec une mise en service prévue en juin 2026. À Vielsalm, le forage destiné à relier l’entreprise Unilin-Spanolux à l’adduction Stembert-Stavelot-Grand Bois a été temporairement interrompu en raison d’une roche particulièrement dure. Les travaux ont repris depuis début novembre. Ce chantier complexe, estimé à 26 millions d’euros, reste essentiel pour réduire le recours aux camions-citernes et garantir un appoint depuis le barrage de la Gileppe. Une étape clé pour sécuriser durablement l’approvisionnement en eau dans la région.

Notre projet de station de potabilisation à Chôdes fait parler de lui. Les articles de Sud Presse et de L’Avenir rappellent que moderniser nos infrastructures, c’est aussi écouter et parvenir à s’adapter pour préserver l’équilibre entre innovation et qualité de vie locale.

Les médias ont relayé un incident conséquent survenu fin octobre : plusieurs communes du nord de Namur et du sud du Brabant wallon ont été privées d’eau suite à la rupture d’une très grosse conduite de Vivaqua à Sauvenière (Gembloux). Comme le rapporte plusieurs médias dont 7sur7, la situation a été rétablie samedi en début d’après-midi grâce à la mobilisation des équipes de Vivaqua, de nos collègues et de camions-citernes pour maintenir les réserves.

Ces dernières semaines, les médias ont mis en lumière deux situations délicates. À Besonrieux, SudInfo rapporte la lassitude des habitants face à des coupures d’eau répétées depuis l’été, parfois jusqu’à dix interruptions. Ces perturbations, liées à un chantier externe ayant endommagé notre conduite, ont suscité des inquiétudes pour la santé et des appels à plus de transparence. Après concertation, nous avons décidé de suspendre les travaux jusqu’en janvier pour sécuriser nos installations. Ces événements rappellent combien la continuité du service est essentielle et renforcent l’intérêt d’un programme d’actions tel que « Objectif 0 incident ».

Deux articles de L’Avenir reviennent sur des décisions locales concernant la tarification de l’eau. À Manhay, le conseil communal a voté une hausse du prix, estimée entre 70 et 100 € par an, nécessaire pour financer les travaux nécessaires au maintien du réseau et répondre aux nouvelles normes. L’échevin rappelle que, malgré cette augmentation, le coût reste inférieur à celui pratiqué dans la zone SWDE. À Rochefort, le débat s’est centré sur le « coût-vérité » : le conseil a validé une trajectoire tarifaire progressive jusqu’en 2030 pour garantir la transparence financière, tout en conservant la gestion communale de sa partie de réseau (l’autre étant chez nous). La question d’un passage complet à la SWDE a été évoquée, mais la commune défend pour l’instant son autonomie, malgré des coûts fixes élevés et des contraintes réglementaires.

La Libre et la RTBF rappelle qu’il ne faut jamais consommer directement l’eau chaude du robinet. Leurs articles rappellent que, contrairement à l’eau froide, reconnue comme eau potable, l’eau chaude stagne plus longtemps dans les canalisations et les ballons, favorisant la prolifération de bactéries. La chaleur accentue aussi la dissolution des métaux comme le plomb ou le cuivre, ce qui augmente les risques sanitaires. La réglementation est claire : seule l’eau froide est destinée à la consommation. Pour préparer une boisson ou cuire des aliments, il faut toujours partir de l’eau froide et la chauffer ensuite. Un rappel utile.