La citrouille d’Halloween : retour sur les origines d’une tradition ancestrale
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La citrouille d’Halloween : retour sur les origines d’une tradition ancestrale
Depuis quelques semaines, les couleurs orangées s’emparent des forêts ; il n’y a aucun doute, l’automne est bel et bien arrivé. En plus des châtaignes et des champignons, la nouvelle saison annonce également Halloween. Et qui dit Halloween dit costumes, bonbons et citrouilles. Mais à votre avis, que représentent ces fameuses citrouilles aux visages étincelants ? On vous donne quelques informations sur les origines de cette coutume pour le moins farfelue. Prêts ? Partez !
La citrouille, véritable symbole d’Halloween
Qui n’a jamais entendu parler de ces citrouilles que l’on dispose fièrement sur le perron de sa maison, sur l’appui de fenêtre ou encore au pied des pots de fleur lors d’Halloween ? Au fil des siècles, ce légume orangé issu de la famille des cucurbitacées (courges, butternuts, etc) est devenu un élément phare de la fête des morts : le 31 octobre – la veille de la Toussaint –, la tradition impose d’évider une citrouille et d’y sculpter un visage grimaçant éclairé par une bougie avant de l’installer chez soi. L’idée est simple : recréer des monstres et invoquer les esprits perdus.
Une légende hors du commun
Mais comment sommes-nous parvenus à une telle pratique ? Très populaire en Grande-Bretagne et aux États-Unis, la tradition fait référence à la légende de Jack O' Lantern, un conte irlandais vieux de plus de 400 ans. La légende raconte l’histoire de Jack, un maréchal-ferrant avare et méchant qui, ivre dans une taverne, aurait bousculé le diable en personne. Ce dernier aurait alors proposé à Jack un marché : échanger des faveurs diaboliques contre son âme. À la suite d’une série de péripéties, Jack décède et ne peut accéder ni au paradis, ni à l’enfer. Bloqué entre le monde des morts et celui des vivants – et envieux de pouvoir se guider dans la pénombre –, il parvient à convaincre le diable de lui faire cadeau d’un bout de charbon qu’il place dans un navet creusé par ses soins. Condamné à errer sans but jusqu’au jour du jugement dernier, il réapparaît chaque soir d’Halloween, muni de sa lanterne.
Tailler des citrouilles pour en faire des lanternes, une coutume irlandaise exportée aux États-Unis
Pour faire perdurer la coutume, le peuple irlandais avait pour usage de creuser des navets et d’y sculpter des visages pour le soir d’Halloween. Lors de l’immigration irlandaise aux États-Unis, la tradition s’est installée partout sur le continent américain. Mais faute de navets, on a commencé à tailler les citrouilles ! Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la légende d’Halloween est donc bel et bien irlandaise et non pas américaine.
Autres traditions d’Halloween à travers le globe
Très ancrée dans la culture occidentale, la fabrication de lanternes-citrouilles n’est évidemment pas l’unique façon de fêter Halloween. En effet, plusieurs pays suivent leurs propres traditions, qu’elles soient ancestrales ou non ! Tandis qu’au Mexique, la population arbore des déguisements de squelettes aux visages fleuris lors du Día de Muertos, on peut compter sur le peuple haïtien pour invoquer les esprits vaudous – également appelés Guédés – directement dans les cimetières, au lendemain de la Toussaint.