Quand les pompiers s’échauffent à notre station d’Eupen
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Un bidon contenant de l’acide sulfurique se renverse dans l’enceinte de notre station de traitement d’Eupen. Très vite, l'acide et de la fumée se répandent. Il n’y a pas de temps à perdre : nos collègues préviennent les pompiers qui interviennent rapidement… Heureusement, tout ceci n’est qu’un exercice !
Sur certains de nos sites, nous stockons différents types de produits chimiques nécessaires - entre autres - pour potabiliser l’eau… Ceux-ci présentent plusieurs risques comme le dégagement de gaz irritant ou toxique lorsqu’elles entrent en contact avec d’autres substances dangereuses . Si un tel dégagement se produit, il faut savoir comment et où réagir. C’est pourquoi les pompiers ont simulé une intervention au sein de notre station de traitement d’Eupen. Et nos collègues ont joué le jeu !
Mieux manipuler les produits chimiques : pari réussi8h30 : début de l’intervention
« Nous étions prêts. Comme pour du vrai » raconte Daniel Huby, Technicien Infrastructures de Production à Eupen. C’est un exercice qui se prépare depuis plusieurs mois entre les pompiers d’Eupen, le SIPPT et les TIP de la station. Le scénario est clair pour tous : il s’agit de l’épanchement d’acide sulfurique, l’un des produits les plus nocifs que nous manipulons, utilisé pour nettoyer les membranes de nanofiltration.
Quand les pompiers arrivent, Daniel est surpris : « je pensais qu’ils allaient se garer un peu plus près du hall de stockage ». L’explication : le vent ne souffle pas dans une direction favorable. Les hommes du feu commencent à tester leur matériel et leur réactivité et enfilent leur masque et de combinaison de protection.
Le SIPPT : entre santé et sécurité face au Covid-199h : risque maîtrisé
Les pompiers accourent vers l’endroit de l’incident. Grâce à cet exercice grandeur nature, ils sont organisés : qui fait quoi et à quel moment. Tout est très vite sous contrôle.
L’opération se déroule sous les yeux de collègues. Daniel prend bonne note des gestes à suivre : « Nous avons ensuite pu débriefer avec les pompiers et on a pu adapter nos plans de mise en alerte… Par exemple, communiquer le numéro UN (le numéro d’identification substances chimiques) ou encore placer un manche à air pour déterminer le sens du vent » !
C’était très enrichissant ! Ce serait même utile de réaliser ce type d’exercice pour chacune de nos stations car elles ont toutes leurs spécificités et des risques potentiellement différents
S’imprégner des lieux
Le jour où la catastrophe est réelle, les pompiers doivent travailler dans l’urgence et n’ont pas le temps de découvrir les lieux. « Même s’il y a un plan d’urgence à disposition des pompiers, connaître le bâtiment permet de gagner du temps » affirme Raymond.
Un peu comme l’un des gardiens des lieux, c’est Daniel qui se charge faire visiter notre station...
C’était comme une visite normale mais je donnais plus d’informations sur les produits chimiques – une dizaine de différents types - que nous manipulons ici à Eupen. Ce sont des données essentielles pour les pompiers pour savoir comment ils doivent réagir !