Sur la piste avec Alain, une passion à trois temps
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Leur pas de deux a commencé il y a près de 30 ans. Alain et sa femme Isabelle ont fait de la danse de salon bien plus qu’un loisir : un art de vivre. Des compétitions amateurs aux retrouvailles sur la piste après 20 ans de pause, ils cultivent le plaisir du mouvement et la joie du partage, entre valse lente, quickstep et danse en ligne.
Coordinateur des flux II pour les investissements dans la zone Namur/Luxembourg, Alain a découvert bien des vertus dans l’art qu’il pratique. Et pas forcément celles auxquelles on pense en premier. « C’est excellent pour la mémoire, assure-t-il. Les danses de salon, qu’elles soient standards ou latines, comportent une multitude de pas qu’il faut mémoriser et assimiler pour guider correctement sa partenaire. La danse entretient autant la mémoire que la psychomotricité. Et comme nous la pratiquons ensemble, mon épouse et moi, c’est aussi une activité idéale pour renforcer les liens du couple ».
En savoir plus sur les flux IIPremier temps : le coup de foudre
Alain a 21 ans quand il fait ses premiers pas de danse... de salon ! « À l’époque, ma petite amie et moi cherchions une activité à partager après le travail. C'est en feuilletant le journal local que notre œil a été attiré par une annonce pour des cours de danse de salon ». Curieux, ils tentent l’expérience dans une école de Clavier (Condroz).
Après quelques pas hésitants sur la piste, Alain et sa compagne Isabelle (qui deviendra son épouse) trouvent la discipline plutôt amusante. Et si certaines danses se montrent compliquées et très techniques, d’autres, plus chaloupées et langoureuses, se laissent apprivoiser en quelques mouvements.
« Dès le premier cours, nous avons compris que nous avions trouvé chaussure à notre pied. Nous cherchions une activité à la fois ludique, physique et intellectuellement stimulante. La danse de salon telle que nous la pratiquions cochait toutes les cases, se souvient Alain. Lorsque nous dansons sur certains airs de musique, nous nous laissons emporter par la mélodie. Cette sensation s’apparente alors un peu à de la méditation. Pour d’autres danses, comme le tango par exemple, il faut être à la fois physique, artistique et technique. C’est une danse qui exige un certain maintien. On ne peut pas la danser en dilettante ».
Lorsque nous dansons sur certains airs de musique, nous nous laissons emporter par la mélodie. Cette sensation s’apparente alors un peu à de la méditation

Deuxième temps : l’engagement et la compétition
Leur progression est rapide, si bien que leur professeure les sélectionne pour représenter le club en compétition amateur. « Nous étions flattés, mais encore novices. Pour être à la hauteur, nous sommes passés d’un entraînement par semaine à trois, raconte Alain. Notre coach nous prenait en charge individuellement pour nous permettre de progresser ».
Pendant cinq ans, Alain et Isabelle consacrent leurs soirées et leurs week-ends à la danse. Jusqu’à ce qu’un autre grand et beau projet vienne freiner cet élan : la naissance de leur premier enfant. « Nous avons dû faire un choix. ce n'était pas de gaîté de cœur, mais nous ne pouvions plus nous entraîner sérieusement. » Le couple raccroche alors ses chaussures de danse… du moins pour un temps.
Troisième temps : le retour à la danse
La pause aura duré 20 ans. Même s'ils ont toujours eu la bougeotte, ce n'est qu'en 2023 qu'Alain et Isabelle reprennent le chemin des cours de danse. Direction le Let's Dance Club à Saint-Georges, où ils retrouvent rapidement les sensations de leur jeunesse. S’ils sont remontés avec enthousiasme sur les pistes, c’est essentiellement pour le plaisir de glisser ensemble sur le parquet en compagnie d'autres passionnés. Aux danses de salon «classiques», ils ajoutent même un module rock à leur programme.

Le couple découvre aussi une nouvelle tendance qui séduit de plus en plus d’adeptes : les danses en ligne. « On se déplace à plusieurs en synchronisation, sans partenaire attitré, sur du rock, du cha-cha-cha, du charleston… C’est très joyeux ! »
Si Alain a une préférence pour la valse lente, qu’il considère comme « la plus belle des danses », Isabelle, elle, préfère le quickstep et le cha-cha-cha. Et la danse qu’Alain n’a jamais maîtrisée ? Le Slow Fox. « Un mélange de déplacements lents et progressifs propres au foxtrot et de pas rapides… Vraiment pas pour moi », plaisante-t-il !
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