À vélo au boulot : les secteurs de Maintenance d’Eupen et d'Ath en ont fait leur rayon
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Qu'ils soient à l'Ouest ou l'Est, plusieurs de nos collègues “co-vélotaffent”. Entendez par là qu’ils pédalent un bout de chemin ensemble pour se rendre au travail. Les secteurs d'Ath et d'Eupen comptent plusieurs adeptes. Un tel engouement qui en a convaincu d’autres à enfourcher la petite reine.
Sur la photo - secteur d'Eupen: Michel (contremaître), David (Fontainier), Alain (fontainier), Jonathan (fontanier) & Gilles (fontainier)
C’est devenu un rituel. Chaque matin, Jonathan, fontainier au CE d’Eupen, récupère son collègue Gilles qui l’attend patiemment sur le bas-côté. Quelques coups de pédale et les deux collègues laissent glisser leurs roues sur le bitume. Ils en auront pour une heure avant de rejoindre le secteur. « Une heure, ça peut paraître long mais faire du vélo est tellement bénéfique pour le moral. On arrive au travail beaucoup plus détendu » confirme Jonathan. Les deux acolytes ont fait des émules. Au CE d’Eupen, ce ne sont pas moins de 8 collègues qui montent en selle chaque jour pour leurs trajets domicile-lieu de travail.
Bien plus à l'Ouest du royaume, à Ath, Frédéric, lui aussi fontainier, a pris l'habitude depuis une quinzaine de jours de prendre son vélo pour se rendre au secteur. L'élément déclencheur : le prix du carburant. Et il n'est pas le seul : son collègue Didier a fait pareil. "Comme on habite pas trop loin l'un de l'autre, on se donne rendez-vous et on longe le canal ensemble" précise Frédéric.
Quand tout le monde s’y met …
C’est vrai, venir à vélo au boulot est presque devenu une religion à Eupen. “Je ne pourrais plus m’en passer. J’ai au moins 25km entre mon domicile et le secteur, mais je suis assis toute la journée. Rouler à vélo est un vrai plaisir pour moi. Surtout que je passe à travers les bois” enchaîne Michel, contremaître à Eupen. À Eupen, (presque) tout le monde s’y est mis. Et pas seulement la gent masculine ! Myriam, technicienne de surface, a elle aussi rejoint le clan des cyclo-taffeurs.
Du côté d'Ath,c'est Nicolas, fontainier, qui a entraîné ses collègues à suivre sa roue. Il faut dire qu'il a roulé sa bosse : "Je roule pratiquement tous les jours. Ce qui fait en moyenne 600 km par semaine ! Je suis un vrai mordu : j'ai participé à des courses semi-professionnelles pendant 7 ans. J'ai bien sûr pris le parti de faire mes déplacements domicile-lieu de travail à vélo. J'ai pu convaincre un collègue et plusieurs ont suivi le mouvement. Nous sommes 6 fontainiers sur le secteur d'Ath à être des cyclo-taffeurs !"
La SWDE sur le podium pour la Semaine de la MobilitéNous sommes une petite dizaine à venir à vélo au travail. Souvent, on repart à la même heure et on fait un bout de chemin ensemble.
« Sacrifier » une place de parking pour les vélos
Pour pouvoir ranger les bécanes de tout ce beau monde, il a bien fallu faire un peu de place là où on pouvait …Par grand vent ou tout simplement pour les protéger de la pluie, nos cyclistes ont dû trouver une alternative. « Même s’il manque de la place pour garer nos véhicules, nous préférons que nos vélos soient bien à l’abri” explique Michel. “En plus, ça nous permet d’avoir accès aux prises électriques pour les vélos avec assistance. Il a fallu trouver un système D pour pouvoir les recharger en toute sécurité”.
À Ath, le chef de secteur - Olivier - a pris les devants pour que ses "gars" puissent parquer leur vélo en toute sécurité.
Quand il y avait un seul cycliste au secteur, cela ne valait pas trop la peine... À présent qu'ils sont six à venir à vélo, un abri va être installé pour qu'ils puissent laisser leur vélo en toute sécurité.