Créer des ponts entre les opérateurs wallons
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Partager ses visions. Emprunter le même élan de développement. Tisser des liens. Unir ses forces pour affronter les prochains défis. Faire des économies d’échelle. Co-construire l’avenir de l’eau… La deuxième journée de l’innovation sectorielle avait un maître-mot : la collaboration.
Pour rêver le secteur de l’eau de demain, c'est-à-dire un secteur wallon fort de ses différentes individualités (SWDE, SPGE, organismes d’assainissement et CILE en tête), l’heure n’est plus au chacun pour soi. Nombreux sont les changements que nous imposent les crises climatiques, énergétiques, économiques, voire sanitaires comme la toute récente problématique liée à la présence de PFAS dans l’eau du robinet. Et l’urgence est déjà là !
Comme il y a plus d’idées dans plusieurs têtes que dans une seule, c’est ensemble, sinon à plusieurs que les acteurs du secteur relèveront le défi de l’eau pour tous. Pour aujourd’hui, bien sûr. Les différents chantiers du schéma régional des ressources en eau en sont la parfaite illustration. Mais surtout pour demain.
Penser autrement, expérimenter ses idées...
Le 17 novembre, à l’occasion de la seconde journée de l’innovation sectorielle, des collègues de l’IDEA (Mons), de l’AIDE (Saint-Nicolas), de la CILE (Liège) et de Digit’Eaux ont présenté quelques solutions innovantes développées en interne, mais aisément transposables à l’échelle du secteur. Voire au-delà…
- avec la CILE, des moutons se chargent de l’entretien des espaces verts autour des sites de captage
- avec l’AIDE, des scanners 3D sont utilisés pour établir l’agenda des travaux de rénovation dans les stations de pompage
- avec l’IDEA, les boues issues des stations d’épuration sont transformées en énergie électrique
- avec Digit’Eaux, la digitalisation du secteur de l’eau prend un coup d’accélérateur.
De nombreuses entreprises ont désappris à leurs collaborateurs à lancer des idées. Ils doivent réapprendre à le faire
