Dans l’ombre du Schéma directeur : Serge façonne le casting des entrepreneurs

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Les quelque 427 kilomètres de nouvelles canalisations du Schéma directeur de Production ne se posent pas comme par enchantement. C’est le job d’entreprises spécialisées. Elles ont été triées sur le volet après avoir répondu à nos appels d’offres. Une sélection aussi rigoureuse qu’indispensable à laquelle Serge contribue largement.

L’implication de Serge et sa collègue Christine dans le bon déploiement de ce fameux Schéma directeur se déroule en deux temps. Tout d’abord, ils prêtent main forte aux services opérationnels de la Production et à notre Bureau d’études pour rédiger ensemble le cahier des charges, la pièce-maîtresse de tout marché public qui se respecte. Plus tard, après les remises de prix envoyées par les candidats soumissionnaires, ils se chargent de dénicher les meilleurs prestataires pour l’exécution des chantiers programmés.

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"Ma mission consiste à trouver les meilleurs prestataires au meilleur prix"

Zéro improvisation

Serge travaille pour le service Achats depuis près de 25 ans : « J’ai d’abord été formé pour traiter les marchés publics et monter les appels d’offre. Plus récemment, j’ai suivi des formations pour me spécialiser dans les achats. Aujourd’hui, je considère que ces deux facettes du métier sont indissociables pour mener à bien un projet d’envergure comme celui du Schéma directeur. Comme toutes les procédures que nous engageons doivent suivre les règles très strictes édictées par la Région wallonne, aucune improvisation n’est permise ».

Le schéma directeur de Production, c’est en fait plus de 50 projets distincts que nous devons traduire en marchés publics. Une partie de mon travail consiste à traduire les besoins du gestionnaire de projet au regard de ce qui est permis ou pas par la loi.

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Serge, Service Achats – Travaux de Production

La législation sur les marchés publics distingue trois types de marchés : les marchés de services, de fournitures et de travaux. Pour le Schéma directeur, c’est le troisième type qui est concerné : « Les travaux programmés concernent essentiellement la pose de canalisations et la construction de différents bâtiments industriels : réservoirs, stations de traitement ou de pompage, etc., illustre Serge. Pour ces chantiers, nous nous adressons uniquement à des entreprises agréées. Ma mission consiste aussi à trouver les meilleurs prestataires au meilleur prix… »

« Nous sommes tous au taquet »

Aujourd’hui, le grand défi à relever pour le Schéma directeur concerne les délais. La fin de tous les travaux est fixée à l’horizon 2026. Et il reste encore pas mal de pain sur planche. « Nous sommes désormais tous au taquet, nous assure Serge. Pour tenir les délais, le Bureau d’études, nos services Commercial et Achats accordent une priorité absolue au Schéma directeur. Les effectifs du Bureau d’études ont même été renforcés pour atteindre l’objectif. De notre côté, nous tentons d’optimiser les procédures. Nous insistons surtout auprès des entreprises externes pour qu’elles respectent strictement les échéances imparties… Tout boucler dans les délais reste du domaine du possible, mais le défi est ambitieux. Et c’est en ça que le rôle de coordinateur tenu par Issam El Dadkdouki est primordial. C’est le chef d’orchestre. »

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Tout boucler dans les délais reste du domaine du réalisable. Le défi est ambitieux. Nous faisons le maximum pour atteindre cet objectif stratégique pour notre société.

Des bâtons dans les roues

La période marquée par la crise Covid19 n’a pas été propice au bon déroulement des chantiers engagés ! Le confinement, les quarantaines, les équipes réduites travaillant en alternance, les pénuries de personnel au sein des entreprises partenaires… ont souvent entaché le bon déroulement des travaux. « Après tous les aléas provoqués par la crise sanitaire, nous sommes aujourd’hui confrontés à une pénurie et une augmentation des prix des matériaux, constate Serge. Ces difficultés nous obligent à reconsidérer certains contrats que nous avons établis avec nos partenaires. Il s’agit là d’une surcharge de travail que nous prenons à bras-le-corps, tant dans l’intérêt des entrepreneurs que de la SWDE. Si comme dit l’adage… à l’impossible nul n’est tenu, nous faisons tout pour faire reculer les limites de l’impossible (rires) ».