Évolution de la mobilité : avec quels véhicules utilitaires roulerons-nous demain ?

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Notre avenir
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Réduction des émissions de gaz à effet de serre oblige : la transition vers une mobilité durable devient prioritaire. Nos prochaines fourgonnettes et camionnettes seront notamment 100 % électrique. Avec quel impact sur nos métiers ?

La SWDE est une société qui est tournée vers l’avenir. Et son avenir comme celui de l’eau est incontestablement lié aux enjeux climatiques. L’une des ambitions environnementales de notre actuel plan stratégique consiste à réduire nos propres émissions de gaz à effet de serre de 1,5% par an. Et ça passera notamment par une électrification progressive de nos véhicules.

Pourquoi c’est la fin des moteurs thermiques (essence et diesel) ?

On n’y coupe pas ! C’est la Loi. Dès 2026, le zéro émission carbone sera la norme pour l’acquisition de nouveaux véhicules.

En 2019, la SWDE avait déjà amorcé un premier virage en renouvelant une partie de sa flotte roulante avec des véhicules hybrides rechargeables. Si les futurs choix d’achat se tournent vers l’électrification totale des véhicules, c’est pour plusieurs raisons :

  • parce que les constructeurs développent à fond l’électrique –carburant non polluant par excellence– au détriment de toute autre forme de motorisation (même l’hybride).
  • parce que la SWDE produit sa propre électricité et dispose, de ce fait, d’un important potentiel énergétique qui pourra être exploité pour alimenter nos véhicules électriques.
  • parce que les prix des carburants fossiles et de l’électricité ont une méchante tendance à jouer au yo-yo. Dans un tel contexte, l’indépendance énergétique (voir point 2) présente un aspect économiquement rassurant.
Lire : Pourquoi notre société investit dans des véhicules électriques vu la hausse des prix de l'électricité ?

Pourquoi l’autonomie des futurs utilitaires électriques n’est pas un problème ?

A charge électrique équivalente, les véhicules dits « techniques » sont plus énergivores que les véhicules de tourisme. Les raisons sont évidentes. Ils sont plus lourds. Ils sont moins aérodynamiques. Et puis, le poids de ce qu’ils transportent entraîne inévitablement une consommation électrique plus élevée. Ils peuvent quand même parcourir avec « un seul plein » entre ± 200 et 350 km.

Cette autonomie de roulage est largement suffisante si on la met en balance avec :

  • les 77 km/jour qui correspondent au trajet moyen journalier de nos fourgonnettes et camionnettes.
  • les 150 km/jour que dépassent très rarement la grande majorité de nos véhicules, tous types confondus
77km_155km_jour

D’autre part, nous allons progressivement doter nos différents sites (secteurs de maintenance, stations de potabilisation, sites administratifs) de bornes de recharge. Au fur et à mesure, nous remplacerons également les 880 véhicules de notre flotte vieillissante.

Nos véhicules ont, en moyenne, 6 ans d’âge. Leur remplacement se fera de manière progressive. Il faut compter 6 à 8 ans pour renouveler l’intégralité du parc. L’évolution vers notre nouvelle mobilité se fera dans la douceur et la réflexion. Pas dans la précipitation !

Vincent
Vincent, manager du service Logistique

Cette évolution vers ce nouveau type de mobilité va-t-elle modifier la manière de pratiquer nos métiers ?

Cette transition douce vers le « tout électrique » se double d’une réflexion sur les modes de déplacement des fontainiers Interventions-Clients, des équipes de recherche de fuites, des préleveurs, des surveillants de chantiers,... qui sont les principaux utilisateurs des camionnettes et fourgonnettes :

  • Faut-il nécessairement le même véhicule pour se faufiler dans les villes que pour se déplacer à la campagne ?
  • L’espace de rangement de certains de nos véhicules n’est-il pas trop volumineux pour embarquer l’outillage dont nous avons uniquement besoin ?
  • Des véhicules plus légers avec un espace de rangement plus restreint pourraient-il faire le job ?
  • Dans certaines situations, pour certains trajets ou certains déplacements, est-ce que le coup de pédale ne pourrait-il pas remplacer avantageusement le coup d’accélérateur ? (cf. ci-dessous, l’expérience vécue à Vivaqua - Bruxelles)
  • etc.

Bref, dans les mois à venir, différentes solutions de locomotion vont être testées sur plusieurs sites par des collègues de terrain. Elles sont destinées à mieux répondre aux besoins « métiers » dans une logique de mobilité.

Aucune de nos fourgonnettes ou camionnettes ne sera remplacée par un autre type de véhicule utilitaire qui n’aura pas été testé Et bien sûr, approuvé !