Des vannes à la bécane pour nos collègues de Dinant
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Vous connaissez certainement les « Hells Angels », ces redoutables motards, généralement hirsutes et barbus, qui sillonnent les routes mythiques des États-Unis et d’ailleurs. Mais connaissez-vous ceux que l’on aurait envie d’appeler les « Water Angels » de la SWDE, un groupe de motards récemment formé à l’initiative de Sébastien, chef du secteur Maintenance de Dinant ?
L’histoire de ce groupe est née d’une envie de liberté et de grands espaces. D’une envie de se retrouver autour d’une passion commune. « Je fais de la moto depuis mes 18 ans », explique Sébastien.
Autour d’un verre, ces aficionados prennent alors l’habitude de faire ce que font tous les motards : ils se racontent leurs sorties les plus mémorables, leurs anecdotes les plus comiques… voire les plus tragiques. Dans le lot, Simon, qui vient de se mettre à la moto, a une révélation. « Et pourquoi ne ferions-nous pas des balades ensemble, entre copains ? » Aussitôt dit, aussitôt fait : en quelques jours, Sébastien, Simon, Éric, Thierry et Didier organisent leur première sortie.
Simon raconte qu'il est devenu motard un peu par hasard : « J’ai passé, il y a quelques années, des vacances en Asie. Sur place, nous avions loué avec mon père de petites motos pour visiter le patelin. C’était génial. À tel point que j’ai décidé de m’acheter une 125 cm³ à mon retour. Après quelques mois, je me suis lassé des petites cylindrées. J’ai passé mon permis pour m’acheter une plus grosse moto. »
Raphaël, l'homme qui danse avec les nuagesMieux vaut tard que jamais
Covid et météo obligent, le groupe n’a pas eu vraiment l’occasion d’organiser beaucoup de sorties depuis sa création. Mais l’envie est bien là. Le ton est donné : c’est l’aventure et les copains d’abord !
Lors de nos sorties, nous aimons découvrir du pays à travers de petites routes sinueuses pour parcourir environ 300 km. Nous n’empruntons jamais les autoroutes… Et je peux vous dire qu’après une journée passée à rouler, on est souvent bien rincé !
Pour la bande de copains, l’état des routes reste une véritable source d’inquiétude. Ca tourmente Thierry : « Faire de la moto, c’est toujours une aventure. D’autant qu’on n’est jamais à l’abri d’un accident. Je me souviens d’une sortie où je l’ai échappé belle. Je roulais tranquille en empruntant des courbes quand je suis tombé sur un amas de boue sur la route, laissée là par des tracteurs qui sortaient des champs. Je me suis agrippé à mon guidon, car je savais que si je freinais, c’était la chute assurée. J’ai été tout droit. J’ai traversé toute la route pour me retrouver sur l’autre bande. J’ai frôlé le bas côté et j’ai touché un piquet avec mon pied. Je ne suis pas tombé, mais j’ai eu de solides contusions… »
Besoin de personne en Harley-Davidson
En Belgique et ailleurs, les motards font en fait partie d’une communauté qui se respecte et s’apprécie. « Lorsque l’on fait des haltes, il n’est pas rare de discuter avec d’autres motards. Comme le courant passe bien, on a toujours des choses à se raconter. » Et des histoires, ils en ont en pagaille.
Pour Sébastien, la moto est d’abord une philosophie de vie. Une manière d’être. « Quand j’étais plus jeune, j’avais toujours des sportives et j’étais toujours à fond les manettes (rire). Lorsque j’ai passé mon examen pour devenir chef de secteur, j’ai dit à ma femme que je m’offrirais la moto de mes rêves en cas de réussite. Je roule donc maintenant en Harley-Davidson. C’est une moto géniale qu’il faut piloter avec beaucoup de sérénité. Pour moi, la vitesse plein pot, c’est fini ! »
[Portrait] Danny au muséeVieux motard que j'aimais
Éric lui, est un vieux de la vieille. Il a possédé 37 motos tout au long de sa vie. De tous les modèles et de toutes les marques. Aujourd’hui, il s’est mis au scooter. Au gros scooter s’entend : « J’ai opté pour un scooter à cause de ma femme. Elle ne voulait pas monter sur une moto. Pourtant, il me tenait absolument à cœur de partager ma passion avec elle. J’ai alors troqué ma moto contre un scooter beaucoup plus confortable. Mal m’en a pris, car elle n’a jamais daigné monter derrière moi (rire de l’assemblée). Et il est probable que je reprenne une moto. Quand on a le virus, il est bien ancré ! »
Aujourd’hui, les « Water Angels » ont des envies de partage. Ils souhaitent inviter d’autres motards de la SWDE a participer à leurs sorties. Intéressé .e? N’hésitez pas à contacter Sébastien, Thierry, Éric, Didier, Simon et les autres. Il se feront un plaisir de vous compter parmi leur joyeuse bande de « bouffeurs de bitume ».