Chiens renifleurs, banc de pression, … le point sur les anciennes idées de 2022 et 2023

Lorsqu’une idée est retenue, c’est dans le but de l’aider à mûrir. On prend le temps de s’assurer que le projet derrière l’idée est viable et réellement porteur d’intérêt pour la SWDE. Dans le meilleur des cas, après un temps d’incubation plus ou moins long, l’idée se concrétise. Parfois elle évolue et, d’autres fois encore, elle est abandonnée.

Mise à jour des informations sur les projets de 2022 et 2023. Nous parlerons des 4 idées retenues en 2024 dans un prochain sujet.

Ils ont peut-être mis du temps pour faire leur apparition sur nos chantiers, mais les voilà ! Depuis le mois de septembre, deux camions aspirateurs tournent dans plusieurs secteurs de Maintenance.

Une première évaluation sera faite après 6 mois pour valider l'utilité de l'outil. Nous déciderons alors de l’achat de nouveaux camions ou de la poursuite de la location...

L’idée de départ, c’est de trouver d’autres méthodes que les méthodes acoustiques qui sont peu efficaces pour les adductions.

Le survol des conduites par drone avec caméra thermique ? Peu concluant.

La recherche de fuites par électromagnétisme ? Résultat mitigé : on identifie peu les fuites… par contre, tous les tests démontrent que ça aide à préciser l’emplacement de nos conduites, ce qui peut aussi avoir une utilité

Le recours à des chiens spécialisés dans la détection du chlore ? Résultats intéressants. A voir s’il y aurait suffisamment d’activité pour ce concept en Belgique, les chiens (et leurs maîtres 😅) venant du sud de la France. La réflexion se poursuit…

L’idée était de tester si un service de recherche de fuites pour les clients externes était une bonne idée.

Conclusion à la sortie de l’incubateur : les clients déjà équipés d’un système de détection de fuite sur leur réseau enterré étaient de futurs clients potentiels. Par exemple les clients easyCONSO.

Et c’est ce qui a été testé durant un an, entre juin 2022 et juin 2023.

Sans publicité aucune, cela représente +/-30 demandes de clients easyCONSO ou de communes partenaires. Si la fuite n’est pas trop petite et que le plan du réseau est connu, la fuite est identifiée quasi à chaque fois. Les tarifs établis permettent d’offrir le service à bon prix, sans perdre d’argent.

Disposer d’un banc de test de pression des vannes en interne plutôt que d’aller tester chez nos fournisseurs, voilà l’idée de départ de Frédéric, technicien fontainerie. A l’arrivée, l’équipe se rend compte que, malgré tous les tests et contrôles possibles sur les vannes lors de leur achat, il reste de nombreuses inconnues par rapport à leur durée de vie, leur usure, leur utilisation et leurs manipulations.

Malheureusement, nous ne savons pas répondre à ces questions par manque d'informations venant du terrain. A ce stade, il est impossible de dire si l'achat d'un banc de test de pression des vannes serait rentable et le projet a donc été mis en pause. On ne répètera jamais assez l'importance des données qui nous aident à décider !

Cette idée est devenue concrète avec la mise en œuvre de Monit’eaux, un outil qui vise à améliorer la gestion des incidents, permettant une intervention plus rapide et efficace. En réduisant le temps consacré à la recherche d'informations et en centralisant les alarmes, l'outil diminuera les risques de perturbation du service.

Comme nous l’expliquait voici quelques semaines notre collègue Dominique, pour eux, collègues du monitoring, cela représente aussi une réduction du stress, une prise de décision plus éclairée, et la possibilité de capitaliser sur les interventions passées grâce à un historique des actions.

À terme, il permettra de passer à une approche plus proactive, réduisant ainsi la répétition des problèmes. Une avancée essentielle pour assurer une fourniture d'eau fiable aux clients.

Deux idées avaient été fusionnées en une : celle de Julien, Technicien infrastructures de production et une de la SPGE. Le principe était assez similaire : utiliser l’eau de nos conduites ou des égouts pour chauffer (ou refroidir) des bâtiments. C’est ce qu’on appelle l’aquathermie ou la riothermie.

Nous avons remarqué qu'il y avait une forte demande pour de l'énergie verte, locale et bon marché. Des clients tels que des industries, des villes qui veulent créer un réseau de chaleur, des piscines ou encore des promoteurs qui construisent des lotissements, sont fortement intéressés par cette source d'énergie.

Des démarches sont en cours pour alimenter le réseau de chaleur d'un lotissement sur les hauteurs de Liège (Sart-Tilman) au départ d'un réservoir en construction, ainsi que celui d'une métropole wallonne (Charleroi) au départ de sa plus grande station d'épuration.

Pour cette idée, rien n'a changé depuis un an. Pour rappel, un drone, ça peut servir à tout. Même à éviter de vider nos cuves pour les inspecter. L’idée de départ de Rob’eau avait déjà évolué. Avec des résultats positifs : les images rapportées par la caméra du robot montraient bel et bien ce qui était resté invisible jusqu’à présent. Un atout intéressant quand on sait que certaines cuves sont inaccessibles ou ne peuvent être vidangées.

Du côté de la Maintenance des bâtiments, il y a un intérêt.

Et les idées de 2024 ? Nous reviendrons sur ce sujet prochainement…